Rassegna storica del Risorgimento

HOHENEMSER EMMA ; HOHENEMSER SOFIA
anno <1915>   pagina <74>
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7* Simona v lettere
mon Crère, qui m'éfitìt de Grenoble. Il m'iafornie dea paplera de famille qu'il ft; laissés chea vons avec la prière de me les envoyer quand vons en aurez l'occasìon. Je voua en remerei,
M. Bossil fait saluer trés amlealement iiotre Guglielmo, que voua em-brasaerez, si j'oae vous en prier, une seule fois de ma pari Je vous éori-r-ai les nouvelles du monde, et les impressious qu'il fait sur moi, quand X'imrai qnelque chose a vous dire, qui ne soit pas déjà dans toutes les bouches, comrae ce seralt à prósent la proehaine proclamation de l'Em­pire. Je n'ai pas oublié que dans deux ans a Franefort M.*1'6 Louise m'apprendra un secret fort imporfcant. J'espère raénie de vous revoir avant deux ans, et je compte sur votre aetivifcé, et-sur celle qne vous knpri-mez a toutes vos affaires, pour savoir si vous Stes bien, si vous avez de bonues nouvelles de chez vous, et d'Henri, si vos demoiselles s'amusont, ou si elles s'ennulenfc, si vous voyez du monde simpatblque, si Genève est toujours la mème avec sa bise et ses ópiciers, si Guglielmo est gai etc. si, si, sì... Enfìn je compte sur vous pour pouvoir oontiuuer k vivre à Genève sans laisser Paris. Je me rappelle votre axìome: il faut vivre, vivre, et vivre: et moi je voudrais pouvoir partlciper à la vie de tous ceux qui m'intéressent. Je tàcherai de vous écrire fróquemment et en tonte sincérité.
Je m* incline profondément devant Mademoiselle Louise, devant M.0l,fl Emma, devant M.*l,e Berta, je serre la main à vous, Madame, et Gu­glielmo, j'aliurne mon eigare, je prenda mon chapeau et je sora en répófcant au revoir. Je rentre pour voua prier de saluer Rodriguez, et M. Simon quand vous les verrez
Àu revoir Votre dévouó
CHARLES GTJBaKjarai.
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li.
Madame,
le m'emprease de vous tranamettre les nouvelles, que je recois de Dragai gnan, où mon frère se trouve maintenant. Cela doit vous étonner, mais rassurez-vou8; l'affaire n'est pas au fond ausai mauvaise, qu'elle en a l'apparence. Volci en peu de mots ce qui vlent d'arriver a Anselmo, fion voyage avalt ètiè très heureux jusqu'au Pont du Var, à une heure de Wiee, a la frontière piómontaiae. Le commissaire de poi ice francais, qui
i II amteheàB Benigno.