Rassegna storica del Risorgimento
HOHENEMSER EMMA ; HOHENEMSER SOFIA
anno
<
1915
>
pagina
<
75
>
4 Carlo fàtipfitoi Gonzaga 75
devalt vtser le passeport de mon frère, le reconnalt étant lo memo qui ftvait dtné avec mon frère pendant deux mois ebez Laurent. Dès lora li fut impossible de paaser: il resta la première journé*e Libre sur parole au Pont dn Var. Le lendemain un le tìt eseorter à Draguignan, où fi est ancore en attendant qu'on ait une re*ponsò de Paris. A Draguignan il est parfaitement Ubre, ot il a mème redige une note poor le ministre de r interieur d'ici, dans laquelle, en oxposant aree franckise sa position, 11 domande qu'on lui permette de continuer son voyge pour Nice, ou bien qu'on lui donne un permis do séjour en Franco. Du reste sea lettros .sont très gaiement écrites : et il conci ut qu'il devra pe ùrètre a cet acoi-dent do pouvoir obtenir uno residence legalo, : Ponr ma pari je serais content s'il venait à Paris, et j'en remercierais M. le Commissaire de po-llce, qui ne pouvait rendre un plus grand servioe à son ancien compa-gnon de table. Je vous eorìs, Madame, tout cela parce que j'en ai recu la commission co matin par une lettre d'Anselmo, qui dìt ne voulolr pas souiever des soupcons par une correspondance trop étendue. Depuis 8 Ile urea je n'ai fait que courir en allant reoommander cette affaire à dea amia qui sont bien en COUP. Je croia qu'en quelques jours nous n'aurons qu'a rire de ce curieux aeeldent ! Pauvre gouvernemeut provisoire, toujours inaine ureux!
Je vous ecris en tonte hàte ot continuerai à vous donner dea non vellea.
Bien des ehoses à tonte votre famillo; une poignée de main a Gu-gliolmo, et à vous. Madame, tout mon dévouement.
Votre très affoctionné
CHARLES GUHRRKSfa..
p<u!Ì6. 9;.oflS,ifti J852.
III. Madame,
Je no vousreconnais plus; quoique je sacbe quo vous dtes toujours la mème. J'avuis caiculé, en me fondant sur votre manière habituello d'agir onvers Lea absenta, que je recevrais de vos nouvollos. Je vous ai écrit deux lettros, avoc les nouvellea do mon frère, qui est toujours a Draguignan, rt'où il ne tarderà pas à ótre mis en liberto: au moins j'en al recu l'assurance de la part du Prfnoe Canino. Si vous étes souffrante, Madame, notro Guglielmo aurait pu, en rentrant de son bureau et après avoir très bien soupé, m'éorlre un mot. Je l'attenda : et je me reoommande à votre souvenir: et a colui de votre aimable famillo.
Votre dévoué OARIX) GDBRRLBI.
Btia Mattutini), 4ft 26 ioU>bt W>1.