Rassegna storica del Risorgimento
HOHENEMSER EMMA ; HOHENEMSER SOFIA
anno
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1915
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pagina
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76
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"6 Mainar re e ltUre
IV. Madame.
Je crains qua la lettre que j'ai adress'ie à 'Guglielmo le quatre da moia courant, ne lai soit pas arrhrée. Je SUÌB sur qu'il m'aurait répoudu, s'il l'avait reeue. Voici pourquoi. Je le priais de me dire si dans le cas que vous n'eussiez pas encore rem place M. Briganti, vous auriez èie contente? fte le remplaeer par M. Bossi, qui étalt dans Ì?lntentìon de se ren-dre a Genève, mais qui attendali ponr partir de gtyfcre assure quelques le-cons d'Italiem J'attendais la réponse pour la donnei* a. M. Bossi, aaquel je professe beaueoup d'estime, et j'ai èie fort embairassé de ne pas la rece-voir. Je l'attendate aussl avec impatìence, parce quMl me tardali de re* prendre ma correspondance avec vous, Madame. Je commence d'étre très vexé de la negligence du service des postes, n'ayant pas non plus de let-tres de la part de M. Rodriguez, auquel j'ai éerifc depuis quatre semai-nes. J'espòre que celie-ci vous arriverà, et je vous prie de me dire en tonte Uberto, s'il vous plafrait de prendre M. Bossi comme professeur de langue italienne, naturellement uux mèmes conditipns que M. Briganti. J'ai recflj 11 y a quelques jours, une visite ài laquelle je m'attendais le moins dn monde: celle de M. Allomand. Il arrivutt d'Allemagnc dans le plus s'frku imoymitei: Les nouvelles qu'il m*a données d'Henri m'on falt beaueoup de plaisir. k. l'heure qu'il est, je le sais poA niais jlgnore complétement pour quel pays du monde. Vo du irap arMè-ìfl
11 me semole bien .longtemps que je ne sais rien de votre vie, à la-quelle raes souvènlrs, qui resteront toujours récents, attachent la mietine. Probablement elle aura suivl son coùrs paisible. Je vó:udivais cependant savoir par vous méme, si quelque ebose d'ex-tr-aordiriairemeut bon ou mau-vais soit veuue accroìtre les enuuis on les plalsirs journalieis. Je ne parie pas de la sante: j'espèrs ifóe vous en jouissez aussi bien que vos enfants; et pei-mettezmol q-ue j'ajonte aussl bien que mol. Quant au reste, ma vie est médtocrement lioureuse, et en ra,-it de bonheur la mediocrità' n'asti pas aussl désirable pL'en falt de fortune, comme pretendali ce vieux épicurlen d'ftoraeé,. Mas revènus sont au dessous du mediocre pour Paris, je ne suts aorte pas parml les heure'ux du poète. Patience! Beaueoup d'autreS clioses me manquent, mais je me console en regardant autour de raoi au nombre très grande de personnes qui n'ont pas mème ce que. j'ai. t n'af-je pas encore la jenuesse uveo, la gaieiS Ost elle qui dolfc me tenlr lleu dem qui ine manque. Je lui demando l'ardeur dans l'elude, elle m'en accordo une quantità ossez forte. J'en proli te pour prendre le ohemin dn Quartier Latin et dea Bfbliothèques. J'y vais régni i è-