Rassegna storica del Risorgimento

HOHENEMSER EMMA ; HOHENEMSER SOFIA
anno <1915>   pagina <77>
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rement: mais- Mon des foia au milieu d'nne lectnre, ou d'une 10900 je me domande: A quoi bonf VA. cela me tonrmonto. .le crai ns de m'garer dans des études qui ne puissent pas me réussir utiles, L'étndo dn droit p, ex. ne peut me conduire a aucun resultai corame profession, eu o*gard a ma condition d'étranger et à, mon ago. Ajoutez a cela que cotte profesi* Sion ne m'esfc aucunemont sympathique. L'étudo dono du droit no peut avoir pour mot qu'un Jntórèt tbóorique, cornine complémeni do rdtude (ègalement théorlquo) de l'organlsation óeononiique do la Soeiété. .Palme l)6aucoup cotto dernièro dtude, car c'esfc elio qui peut sente nona don-ner l'intelligence de ce qui so passe dans la vie des nations. Cast à cotte étude qu'il faut demander la solution du problème du progrès, aussi folcii que la règie pour donner un sena précis aux aspiratiana de notre coeur. Bellissimo cose in verità, n'est-ce pas, mon cber Wilhelm ? Mais... je voudrais aussi me fai re une profession ; me rendro-capable d'exercer une fonction speciale dans le travail general, qui conserve et accrolt le pa-trimoine des richesses matérlelles et intellectuelles de la chrilisatton. Je dois vous .avouer que je ne vois pas clair, quelle route me soit ou verte pour arrivar à quelquo chose du genre de celles dont je viens de vous parler. Jusqu'ici ma vie tonte entière a été absorbée par la seule et ini­que preoccupation do degagér du milieu des agitations polìtiqucs le sena intime de ce mouvement, le but suprème auquel il doit tendre par la force d.es choses. La revolution de '48 par son apparition aoudaine et p lei ne d'eclat s'empara de tout mori coeur, et de mon Intelligence, et par conséquent elle apparut à mon imagination (vforge pour ainsi dire de semblables sonsations) avec les couleurs los plus séduisantes. Elle conquit avoc la mienne rame de quelques autres jeunes gens qui étaient dans des dispositions semblables a. celles dans lesquelies je me troutafefr: j'en con-nais, vous en connaissez quelques-nns : d'autres en exlstent pour sur que nos no connalssons pas. Elle répondait des besoins intimes et indéfìnis-sables, elle étalt une protostation contro les injustices qui nous avaient oruellement blesse aux premiers pas que nous avions fait sur le cUemin de la vie; Bile, trouvaifc un éeho dans les ìdées, quo nous avions puisées dans nos études, et dans Ics sentlments que la poesie des poètes et cello de la. jennesso avalt rdvelllés en nous. Dos lors notre premier et vórita-ble amour fot pour elle. Tandis quo nous lui faisions l'offre de tous les avantages, de toutes les IbrceS qui étaient à nous, y cornpria celle de no-tre exlstence pas ancoro mure; nous ne nous doufcions guere de la gran-deur de notre sacrifico. ÌBSfeoe qn'on penso aux dangers, quand on alme vraiment? Nous nous imaginlons quo cotte Ddesse nous aimait, qu'elle" nous comprenalt, une sorte dio sym patine magnetique nous attachait à ella. Bn attendant les ohoses do 00 mondo allaient au roboura do nos vooux : notro cause otait outragée, et blentfttyainotte. Lea obstacles oxaltaient nos