Rassegna storica del Risorgimento

33 ftutjgero Moscati
APPENDICE
I.
(Società Storica Napoletana, carte d'Ayala. XIV B. 3 p. 370-80). Lettera di Guglielmo Pepe ad A. Maurocordato 30 maggio 1826.
Monsieur,
Le Colonel Pisa vous reinottra cette lettre, il étoit dans mon étafc major à Naples, et depuis le commeneement jusqu'à la catastrophe de notre revolution, il se distingua par sa conduite cornine militaire, et corame citoyen attaché à sa patrie. Il servit dans la dernière guerre en Espagne avec beaucoup de distincfcion et malgré qu'il avoit été compris-dans la capitulation de Badajox, il fiìt arreté et plongé dans une prison affreuse. Ce ne fu qu'au bout de deux ans qu'il obtint sa liberté. Je ne vous demande pour le Colonel d'autre faveur, que celle de le mettre-dans le cas de ce faire connaìtre. Son arme est la Gavalerìe, dans la-quelle il fit sa carrière, et il pourroit vous rendre des services très utiles. en organisant et commandant un corps de oàvalerie legère.
Lorsque je récus votre reponse par le colonel Poerio, et que je connus que votre position politique vis-à-vis de la Sainte Alliance vous faisoit croire imprudente la démarche de accepter mes offres, j'avois en vie de me rendre seni en voyageur en Grece j mais je réfléchis que ma présence vous auroit attirée de plus en plus la haine de l'Autriche, et cette idée me fit démeurer en Englefcevre. Si jamais le moment arrive dans I equel le votre gouvernement jugéra que mes services pourront étre-utiles aux Grees, pe ne balancerais un instant à me rendre en Grece, guide seulement par ma sympatie pour votre cause. J'aime trop ma pa­trie quoique malhereuse pour rien ambitionner dans celle des autres, et la votre ne pourroit me donner ce que j'ai refUsé dans la mienne.
Je dois aussi ajouter que quoique j'ai beaucoup perdu, il me reste assez pour vivre dans l'indipendence, sans avoir besoin soit des parti-culers, soit, des gouvernementa. Si vous étiez en mérae de maintenir uru