Rassegna storica del Risorgimento

La questione Greca e il Qovmo Napoletano 49
pùt èfcre appellò en Grece, Qe serait mème un choix- rès cònvéMMè aous le rapporta politiques, et qui en offrant aux Etata de Sa Majeató Sici-lienne une garantie précieuse pour le mantien de leùr tranquillitó inté-rieure, ne pourrait qu'ètre agréable à sa Majestó l'Empereur.
Il serait, il me semole, superflu d'observer ici que Sa Majesté Im­periale ne pense pas et ne pourrait pas penser à mettre en avant dans cette oiroostance un Prince de Sa Maison, vous pouvez tonte fois, Mon Prince en donnei' l'assurance au Eoi, en y joignant celle, que sa Majestó Imperiale serait très disposée à entrer dans les idées à cet égard et les appuyer de son influence si Elle n'entrevoyait pas les obstacles pour ainsi dire insurmontables, qu'elles ne sauraient manquer de rencontrer. Gelui, nommément contre le quel échouerait infalliblement ce projet est la reli-gion. Le Boi pense qu'il serait possible de l'écarter en obtenant du Saint-Siège, pour le Prince de Oapoue son Fils la permission d'adop-ter le Bit Grec-uni. Mais Sa Majesté Sicilienne parait ignorer que les Grecs-schismatiques, s'ils supportent avec impatience le joug Ottoman, -et s'ils Bont les ennemis des Oatholiques latins, haissent plus violem-ment encore et par dessus tout les Grecs unis ; l'animosité qui existe entr'eux est sussi prononcée que celle que nous voyons se manifester tou? les jours entro les Arméniens Catholiques et les Arméniens Schisma-tiques. Il nous parait impossible, et après cela que la Grece puisse se soumettre jamais à un Prince du Rit Grec-uni, ou mème à un Prince catholique et cette considération engagera vraisemblablement les Puis-sanees signataires du Traité Trilatéral à jetter de préfórence les yeux sur un Prince protestant qui se prèterait à adopter la Beligion Grecque. Plusienra dit-on, se mettent dójà sur les rangs, mais jusque à present je croia qu'on est bien loin encore d'ètre sur, au reste à ISfaples, que nous y voyerons une attention suivie, et que si contre toute attente et contre notre conviction il devait se presenter una chance de faire ae-cueillir favorablement les idées de sa Majesté Sicilienne, nous la saisi-rons avec empressement. Mai le succès est si incertain, qu'il nous parait que le Boi, dans son intérét, doit éviter, dans tous les cas jusqu'à plus amples informations, toute dém arche qui pourrait le compromettre.
Je profitte avec grand plaisir de eette occasion pour vous renouve-ler, Mon Prince, l'assurance de ma considération la plus diatinguée.
Signó Mettermeli Vienne le il mai 1829