Rassegna storica del Risorgimento

qu'un ou plusieurs ballons qu'on pourrait diriger avec assuranee ne devant pas s'élever a une grande hauteur fussent cliargés de la quantitó nécessaire d'artifice d'artillerie dans le genre de feu grégeois pour qae planant au dessus de la flotte ennemie ila pas-sent y susci ter un incendie d'autant plus difficile à eteindre que les vaisseaux y seraient plus épais et rapprochés. J'Iicsitais à làcher mon sproposito craignant de le dire trop gros mais cornine il a trouvé quelqu'encouragement j'ai voulu en faire hommage ani flottes réunies de Franee et d'Angletwre à Lord Hard in gè et au Maréchal de B. Armanti, à qui tu voudras bien le faire comma* niqner. Plaisanterie a part je ne cesse de faire des vceux ardena pour que l'imprudente furfanterie dece pretendu Attila soit bien et durement chàciée... .
Anche Emanuele D'Azeglio scrivendo al padre da Londra la­sciava trapelare la sua convinzione che presto o tardi il Piemonte poteva essere travolto nel conflitto. Il 15 maggio così si esprimeva1 : ... Sans vouloir trahir les secrets de V Etat, je crois que nous sommes tous d'accord que d'un moment a Pautre notre pays peut étre appelé à avoir des intérets sérieux à sauvegarder. Je suis loin d'affirmer que notre politique doive ètre de soulever des tempètes. Mais quand en se e barge de ce soin pour nous, quand les pas-sions d'autrui préparent peut-ètre des changements importami en Europe il ne peut ètre que d'une politique bien entendue de voir si notre pays ne pourra pas en deriver quelque avantage... .
Fu una lunga crisi quella della neutralità trascorsa tra ansie tormentose e vivaci discussioni. Il governo non vedendo chiaro nella condotta ambigua dell'Austria, si dibatteva in penose diffi­coltà: i patrioti più ferventi, tormentati dalla preoccupazione dei danni che l'isolamento del Piemonte avrebbe procurato alla causa nazionale, sostenevano a voce calda ed alta la necessità dell'in­tervento: d'altra parte si opponevano argomenti poderosi per la neutralità: capitalissimo il pericolo che una cooperazione dell'Austria avrebbe annullato di botto tutte le speranze che il Piemonte nu­triva pel suo intervento.
Ma ecco un fatto ì mprovviso che ruppe gli indugi. L'Austria, messa alle strette, firmò il 2 dicembre colla Francia e eoli' Inghil-
-* l?M carteggi inediti oit.