Rassegna storica del Risorgimento

LACAITA GIACOMO ; CAVOUR, CAMILLO BENSO DI ; GARIBALDI GIUSEPPE
anno <1934>   pagina <58>
immagine non disponibile

58
Maria Avetta
Queste oscillazioni del Russell formavano la disperazione del Persigny, il focoso ed ombroso Ministro di Francia a Londra, il quale passava in quei giorni per mille diverse emozioni: tantòt gringant des dents. come ce lo descrive l'Azeglio, tantot invoquant tous les diéux de la concìlìatìon et de la patience. Il 22 luglio onesti si recò dall'Azeglio a sfogare la sua indigna­zione contro il Ministero inglese, accusandolo di tergiversazioni e diffidenze, che rendevano sempre più tesi i rapporti con la Francia (21). L'Azeglio spiegò al collega le segrete ragioni di queste incertezze inglesi: non era giunta a Londra, proprio allora, la copia di un preteso trattato col quale il Piemonte si obbligava a cedere alla Francia in cambio delle Due Sicilie la Liguria, la Sardegna, l'isola d'Elba? (22). In pari tempo l'azione della Francia in Siria non rivelava le sue mire ambi­ziose anche in Oriente? E allora, concludeva l'Azeglio, l'Inghil­terra ha cessato di spingere all'unificazione d'Italia da quando ha temuto ne risultasse un ingrandimento della Francia (23).
Importa mettere in rilievo che tale era la situazione il 22 lu­glio, cioè la vigilia di quello che ci viene rappresentato quale
lui dire qu'il VauiorisaU à écrire à Garibaldi pour lui dire que toul en ne pouvant lui donner officiellem ent ce conseil, il était pourtant d'avis que le parti de Vati' aexion immediate serait le meilleur... C'est une écliappatoìre qui est digne de la Umidite de notre petit ami.
(21) Il Persigny riepilogava al collega le sue recenti trattative col Russell riguardo all'Italia, nel modo seguente: // a fortement insistè (lui Persigny) à Paris pour qu'on adopte et maintienne la ti teorie de non intervention. Quand Ut ckose a été admise et établie, Lord John a tout à coup commencé à parler de Vavantage d'une trève, du peu de croyance à donner à l'unification de Vltalie-, dans le midi les populations n'étant pas encore mures pour cela; Lord John lui a semblé tout à coup recondite avec le maintien des Bourbons à Naples, penchant vers une entente entre nous et eux, parUtnt d'impossibilitò pour nous d'administrer l'Ile si éloignée. Fort surpris da celie modification dans les allures, Persigny écrivù en ce sensi-, A Paris on se rangea encore à un ordre d'idées analogue, en offrant au Roi de Naples de prendra sa cause en main moyennant de certaìnes bases. Là dessus on informe Persigny que Sir James Hudson est chargé de parler tout autrement. fi va faire ses doléances au Foreign Office et n'en obtient que des réponses vagues, camme si on eludavi de s'expliquer. Il attribue cela ù la venite de S. Giuseppe, aux succès passés de Garibaldi, et à la situai ioti de Naples, et en revient à conseUler à Paris la poli-tlque d'abstention. Ibidem, n. 1186.
(22; Edito nel IV volume del Carteggio Cavour-Nigra, n. 991, 2 annesso.
(23) Tali informazioni collimano appieno con quelle trasmesse dal Nigra al Cavour il 27 luglio '60 (Ibidem, n. 1008): Je ne suis pas trop content de l'attitude de VAngleterre dans les affaire de Naples... Le Cabinet Anglais n'aìme pas l'an-nexlon de la Sicile, ni celle de Naples, ni celle de Rome, parce qu'il nous croit des instrumems trop doailes dans les maina de la Franco.