Rassegna storica del Risorgimento

UNGHERIA
anno <1935>   pagina <113>
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Appunti e Notizie 113
Ambito premio a tanta passione, le croci dell'Ordine Militare di Savoia, dei SS. Maurizio e Lazzaro, della Corona d'Italia.
E quando sospinto da quella tipica necessità di moto, indispensabile a ehi, assillato da mille pensieri, affannosamente cerca conforto e sfogo alla attività repressa per le menomate condizioni fìsiche, usciva dal suo romitaggio, e vagava per le nostre terre, per la redenzione delle quali tutto di suo e molto di se aveva dato, lo additavano, le lagrime agli occhi, le mamme alla venerazione dei loro figli. E quando il 30 agosto 1889, in Pistoia,
<c di corpo a spirto era salito
ai suoi sette figli, il maggiore dei quali contava quindici anni, di quanto fu in suo possesso, non lasciava altro che la scia luminosa, tracciata dalla sua opera di puris­simo ideale.
GIUSEPPE TEMPO
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a LES PLTJMES DE L'AIGLE ET LE PLUMEAU. - Sotto questo titolo è apparso nel n. 215 del vivace settimanale parigino Je suis partout il seguente tra-filetto a proposito di una recente clamorosa vendita di autografi di Napoleone I. Lasciamo, naturalmente, al battagliero periodico di destra la responsabilità delle sue affermazioni.
Ce n'est qu'une rumeur. Mais elle court dejà les milieux de Vérudition et de la curio-site. Les fameuses lettres de Napoléon à MarieLouise, acquises dernièrement à Lon-dres, pour la bagatelle d'un million et demi, seraient fausses. Voilà pourquoi, sans doute, les Anglais, sifriands de reliques napoléoniennes, se seraient montrés si cornéliens envers la France.
Première objection: Ces lettres, griffonnées au cours de la campagne de France et, pour employer la métaphore, sur un tambour, sont toutes écrites sur le méme papier, provenant de la mente rame, au mème filigrane, Leur contenu, au reste, n'a rien de sensationnel, ni mime d*inédit. Le texte semole avoir été découpé, à coups de ciseaux, dans la correspondance officielle.
Rien d*aisé à imiter comme les barbouillages de VAigle. UEmpereur avait la piume d*oie en horreur. La plupart du temps il la trouvait trop rétivc. Elle engourdissait sa pensée, si fulgorante. Et il y avait Forthographe, quHl ne connaissait pas plus que tous ses contemporains. L'orthographe, en effet, est un dogme républicain et moderne. Ajoutez à celle nonchalance les italianismes abondants. Tant il y a que, dans Ventourage du Cesar, on redoutait comme une catastrophe Vordxe écrìt de sa main.
Il y a la mésaventure de cet aide de camp, chargé par Napoléon oVun message illisible. Le jeune homme ne trouva rien de mieux que de se donner une fausse entorse, dans Vescalier des Tuileries. Sur une feuille de papier de VEmpire il y en a encore des rames chez les marchands de curiosités à Faide d*une piume d'oie bien grincante, et trempée dans une décoction de noix de Galles et de vitriol, un homme adroit exécute un gribouillis. Dans ce salmigondis, date d'un champ de bataille illustre, il mèle les canons conquis, les ennemis fails prisonniers, les étendards. Après le bronze, la tendresse! Fais sonner le bourdon de Notre-Dame... Embrasse notrefils .
Est-ce que cette correspondance, dont le gouvemement a fait étendard jusque dans les cinémas, serali Fauvre aVun fils de Vrain-Lucas ?