Rassegna storica del Risorgimento

BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; STORIOGRAFIA
anno <1936>   pagina <15>
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GLI STUDI SUL RISORGIMENTO IN FRANGIA
PERIODO 1815-1859
Au sujet de Phistoire de l'Italie de 1815 à 1859, la France a cer-tainement apporté une bonorable contiibution cjui, bien qu'encore insuffisante, la place au premier rang parrai les pays étrangers qui se sont intéressés à revolution des premières phases du Risorgimento.
C'est qu'en efFet, pour cette période, longue de plus d'un demi siècle, l'histoire des deux nations latines, de temps à autre, s'intè-gre partiellement. La rivalité franco-autrichienne, au sujet de l'équi-libre des deux influences en Italie, s'affirma après les mouvements de 1821. Après la Revolution parisienne de 1830, les affaires italien-nes passèrent au premier pian des préoccupations diplomatiques de la Monarchie de juillet: réformes à réaliser dans les Etats de l'Eglise, Conférence des Cinq *> à Rome, présence des soldats autrichiens à Bologne, occupation simultanee des Légations et d'Ancóne, portée des mouvements mazzinistes, problème des réfugiés. A partir de 1835, l'état intérieur de l'Italie cessa d'étre un des points cardinaux de la politique extérieure francaise; mais, si Louis Philippe et Guizot ne se rendirent pas compte de l'importance du mouvement nécguelfe et s'ils soupconnèrent à peine la politique itali enne de Charles Albert,2) l'opposition catholique applaudit aux premiers gestes libé-raux de Pie IX et à la courageuse attitude du S. Pére lors de la bru­tale occupation de Ferrare. L'Italie devint, à la veille des heures tragi-ques de 1848, le champ clos où s'aflrontèrent la prudente timidité de Guizot et les encouragements intéressés de Palmerston. France et Angleterre rivalisèrent pour assurer I'équilibre de la Mediterranée. L'explosion de 1848 obligea Lamartine et ses successemi à étudier la portée des afFaires itaKennes et à s'engager dans l'épineuse Que-stion romaine , source de tant de heurts et de désillusions. Au len-demain des événements de 1848-49, le Problème Italien , pose par
ÌJ Inaugurée à Rome, le 13 avril 1831, sur TCnitiativc de Bunsen, ambassadeur de Prusse près le Sl Siègc. Il y porticipa avec ses collégues Lutzow (pour l'Autriche), S* Aulaire (pour la France), Gargano (pour la Russie) et, ultérieuremcnt, Sir Rook Taylor y représenta rAngleterre.
2) L'évolution de la politique piémontaise, à partir de 1843, échappa aux représentants de Louis-Philippe à Turili, occupés à surveiller les menées'des Carlifites ou a intervenir en faveur des snjets de Marie Christine dTSspagnc. Ce n*est qu'après I'éclat du 2 mai 1846 que Mortier s'apercnt de Timportance de la querelle des scls et de la rivalité austro-sarde quant au trace des voiesferréca italiennes.