Rassegna storica del Risorgimento

Gli studi sul Risorgimento in Francia 23
italienne de la Maison de Savoie. '* Le dernier travail, pani en Franco sur ce sujet, est l'article du general Bordeaux, En marge de YHir stoire, relatif au mariage du due de Savoie avec FArchiduchesse Marie Adelaide d'Autriche (.Revue de France, 1** mai 1928). Pour l'histoire des relations franco-piémontaises, il y a de bonnes références dans O. D'Haussoiiville, Histoire de la Politique extérieure du Gouverne-rnent Francate de 1830 à 1848, Paris 1850. Les Mémoires de Guizot (T. VII et Vili) Paris 1867-67, sont intéressants à consulter bien cpi'ils ne donnent que des extraits très fragmentaires de la correspondance diplo-matique du ministre des Affaires étrangères de Louis Philippe et de ses agents en ce qui concerne sa politique italienne; leur lecture démontre que Girizot ne comprit jamais revolution qui s'était opérée dans la Péninsule depuis la revolution carbonariste de 18312). Le commandant Weill, en utilisant les Archives du Quai d'Orsay, a tenté de refaire l'histoire d'un point peu connu de la politique de Charles Albert: celle de Faide qu'il apporta à la cause carliste en Espagne, II Cartismo di Carlo Alberto (Madrid 1922, en italien) ; d'après les mèmes sources, il avait, auparavant, publié ime étude sur Les Relations de la Franco avec la Sardaigne 3) (Revue des Etudes Historiques, juillet-octobre 1918).
Un italianisant, M. Dejob, devancant le P. Rinieri4) a réhahilité la politique de Solaro della Margherita, tant maltraìtée, par les histo-riens libéraux du xxxe siècle, Deux Piémontais S) qui valent mieux que leur réputation (Feuilles d'Histoire, 1914). Pour comprendre la politique de neutralité expectante adoptée par Solaro della Margherita, lors de la crise diplomatique de 1840, on trouve des citations de documents,
1) En utili sant les fonds d'Archives du Quai d'Orsay et du Vatican, nous avons essayé de résoudre quelques cnigmes de la vìe politique de Charles Albert.
C. VIDAL: Charles Albert et le Risorgimento italien (Paris 1927);
C. VIDAL: Mettermeli, le Prince de Savoie Carignan et les Bourbon* (C. R. des Séances de VAcadémie des Sciences Moroles et Politiques, 1930);
C. Vrx>Ai: Une botatile diplomatique outour de Vhéritage du Roi de Sardaigne (Revue d'Histoire Diplomatique, 1931).
2) Guizot a revélé sa pensée intime sui les affaires d'Italie dans sa correspondance avec M"* Laure de Gasparin (voir A. GAYOT, Guizot et Madame Laure de Gasparin, Paris 1934). Il semble qu'il returdait d'un demi-sièclc sur les problémcs italicns. Le 14 octobre 1860, il écrivait : < On ne bàtit, en Italie, que sur des chàteaux de cartes... ils tomberont (p. 539);le 6 février 1861 M. de Cavour poursuit son oeuvre avec une persévérance et une habileté dignee d'une mcilleure cause (p. 548) le 28 juin 1861, M. de Cavour a bienfait de mourir, si, corame j'en suis con-vaincu, son entreprise d'Unite finh par échouer (p. 555) et, le 7 janvier 1864 Ce Royaumc (cerni d'Itabe) se défait avant d'ftlre fait.... L'Unite Italienne ne se completerà pas et ce qui en existe aujourd'hui ne dorerà pas (p. 621). Décidcmcnt, Guizot n'étaii pas bon prophète.
3) On pcut aussi, a ce sujet, consulter le T. I du Cavour de M, Paul Metter. <) RJNEEKI BT LoVBBA, Clemente Solaro della Margherita, Turin 1931.
5) L'autre Piémontais est le P. TaparclU d'Azeglio.