Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vida!
(Bruxelles 1858), il justifìe son hostilité à l'égard de la Guerraregia en invoquant les souvenirs de 1821 et de 1833 qui rendaient Charles Albert impopulaire dans les milieux républicains soubaitant de voir proclamer la République à Milan et à Venise (p. 24). Bastide, qui ne donne pas le texte des instructions qu'il adressa aux agents fran-cais en Italie, reconnaft n'avoir guère encouragé les aspirations uni-taires des Italiens et avoir suivi une politique différant peu de celle de Guizot. L'ouvrage, très insumsant, de Bastide doit étre complete par VHistoire de la II* République de De la Gorce (Paris 1887), mieux docilmente, et surtout par la lecture du recueil de dépécbes diplomatiques publié par De Guichen, Les Grandes questions européen-nes et la diplomane des puissances sous la IIe République Francaise (Paris 1925). On y trouve le texte de l'arrangement Usedom pour règler l'affaire de Ferrare (p. 34), le compte rendu de l'audience ac-cordée par Charles Albert à Lord Minto et des références qui permet-traient d'ébaucher une étude sur les relations entre les Cours de Berlin et de Turin en 184748. La partie, consacrée au travail des émissaires anglais en Italie pour le triomphe de la religion anglicane, serait à approfondir (p. 529) et réserverait sans doute bien des sur-prises.
Chose assez curieuse, les papiers du Foreign Office, se rapportant à certe période de l'histoire italienne, ont été sutout publiés, à Paris, par M. Greer, UAngleterre, la Frante et la Revolution de 1848 (Paris 1925).
L'auteur (il s'agit d'une thèse de Doctorat) démontre que la poli­tique de Palmerston eut pour objet d'empécher la libération de l'Italie par les armes francaises et qu'elle ne ménagea pas ses efforts pour précipiter la disgràce de Solaro della Margherita.
On lira, sans surprise, la désinvolture avec laquelle Palmerston, après avoir tant excité les passions en Italie, invita le Piémont à se rapprocher de l'Autriche, dès le lendemain de la chute de Louis Phibppe et comment le ministre anglais s'employa à empècher, à tout prix, une alliance francopiémontaise. C'est encore a Paris, et en langue francaise, qu'a été publiée la Correspondance intime de Lord Palmerston (Paris 1879). On y apprend que l'origine de la mis-sion italienne de Lord Minto fut une réponse au désir exprimé par
i) Il y aurait lieo de consultar lo Fonda Bixio a la Bibliothèque Nationale et de publier Ics corresponclaucOHpolitiqnes italieiuics renferméen aux archives du Quai d'Orsay. Le texte des dépéches adreaséeB de Turin a été en partie donne par M. Paul Matter dans le T. II de son Cavour 1848-56, Paris 1925; mais, contrairement à son opinion, nona ne pensona pas que Bastide fut un ami du Piémont.
2) Représentont de la Prusse près le Saint Sicge en 1847.