Rassegna storica del Risorgimento
VITTORIO EMANUELE II RE D'ITALIA
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1936
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1348
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1348 Adolfo Colombo
eat été recus séparément et succosi vcmcnt. Dans Pentretien que j'ai eu I'honneur d'avoir avec le Roi, S. M, s'est exprimée très clairement sur la manière dont Elle considère la situation de ses États et snr la marche qu'Elle se propose de suivre. Vous avez, m'a dit le Roi, assistè récemment à de graves ettristesévé-nements. La éésunion a été la principale eanse de nos maux. Ceux qui ont le plus contribué à nous perdre ont été les membres du parti de Mazzini, J'ai décòuvert que les republicains de l'Italie centrale entretenaient des correspondances révo-lutionnaires à Turin. Les membres du derider ministèro appartenaient à ce parti qui travaillait à la ruine d'Italie; ce sont euxqui ont préparé l'insurrec-tion de Gènes. J'ai une tàche difficile à remplir, car il faudra tout changer mais la force et l'energie ne me feront pas défaut .
S. M. e'étant arrètéc un moment, j'observai qu'beuresement et gràces aux sagea gouvernements des princes de la maison de Savoie, les sentiinents monar-chiques étaient très vifs dans ce pays.
C'est vrai reprit le Roi mais il est à regretter que ces peuples n'aient pu étre amenés par une transition prudente à la jouissance des institutions libres; il n'aurait alors pas été aussi facile aux révolutionnaires de les entrainer . Ces discours font connaitre la pensée qui anime S. M. Victor Emmanuel. Ce souve-rain s'est montré également esplicite avec la plupart de mes collègues...
Anche Gioberti da Parigi spingeva il governo a chiudere i Circoli, a porre la città in stato d'assedio finché la pace non fosse conclusa,1} a non dar tregua ai nemici interni 2) per mostrare al mondo che si sapeva governare e si poteva e si voleva governare;s) anen'egli era d'avviso che colla setta repubblicana bisognava finirla assolutamente.4)
Non era però facile governare ad un ministero che, raccolta una triste eredità di sventura e di errori, doveva restaurare l'ordine, la disciplina, la fiducia in un paese ancora tutto sconvolto, ferito nell'amor proprio, riscaldato dalla passione, fuorviato dalle apparenze, facile a sospetti e ad accuse, e strappare nello stesso tempo al nemico una pace onorevole.
Pure, sebbene dagli uni fosse tacciato di arbitrario e da qualche liberale conservatore, come il Petitti, di troppo debole, considerando i suoi atti, non si può dire che abbia abusato dei suoi poteri od abbia peccato di energia.
!) Lettera del 9 aprile 1849 a P. D. Pincili in GIAN, Lettere di Vincenzo Gioberti a Fintili. Pubblicazione del Comitato Piemontese della Società nazionale per la Storia del Risorgimento Torino, tip. Olivero, 1918, p. 271.
2) Lettera del 10 aprile in op. eU.y p. 278.
s) Lettera 18 aprile in op. cù p. 275.
*) Lettera del 10 aprile cit.