Rassegna storica del Risorgimento

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Adolfo Colombo
ont soulevó un extréme mécontcntement, qui ont excité une vive agitation dans le Parlement, et dans la populatiuu toute entière.
La clause surtout de l'ocupation de la citadelle d'Alexandrie pour les troupes Autrichiennes en blessant vivement l'amour propre national, fait naitre la crainte fondée qu'elle ne manquerait pas de donner lieo à des funestes com-plicationa. Dans le bnt de prevenir les dangers orni en résulteraient, S. M. m'a chargé de réclamer l'iutérèt et la bìenveillance dont les Miniatres de France et d'Angieterre nous ont dejà donne tant de preuves, pour obtenir d'eux qu' ila veuillent bien s'entremettre auprés de S. E. M. le Maréchal Radetski pour obtenir de lui quelques modifications qui adoncissent la rigueur des conditiona de cet axmiatice, et nommément l'annullation de celle relative à l'occupation d'Alexandrie par les troupes Autrichiennes. .
Ges Ministres ayaut accucilli ce désir, et s'étant décidéa à aller dans ce but auprés de M. le Maréchal, S. M. vous a choisi pour vous rendre avec eux à son Quartier General, et pour vous faciliter les moyena d'obtenir le résultat pour lequel ila sont disposés à seconder voa efforta, le Roi vous a donne la com-miasion et lea pouvoira que je vous remeta ci-joints.
Voa talenta et votre dévouement au Roi et à notre pays me dispenaent de donner beaucoup d'étendue à ces instructions que je trace à la hàte; je me borne à vous dire, Monaieur le General, que plus vous obtiendrez du Maréchal, plus vous acquerrez de titrea à l'eatime et à la satisfaction du Roi; mais le point sur lequel vous devrez insister, parccque c'est celui auquel nona attachons plus d'import ance, c'est d'obtenir du Maréchal qu'il rénonce à la condition de l'occupation d'Alexandrie.
Yous vous attacherez avec soin à lui faire comprendre que si les conditiona de l'armistice restent trop dures, si ellea blessent la ausceptibilité nationale, il en resulterà l'existence en Piémont d'un état continuel d'exaapération, qui ménacera l'Italie d'un danger incessant. Ce n'est pas pour notre pays seul que cet état de choses sera ménacant; il le sera également pour toute l'Italie, car une étincelle partie de ce foyer que le mécontentement public attirerà sans cesse, pourra bien facilement allumer un incendie qui se répandra dans les autres États. Je ne fais que vous indiquer cette idée que vous saurez appuyer des rai-sons que vous croirez propres à mieux convaincre le Maréchal. Il ne me reste qu'à vous prier de profiter avec adresse de votre présence au Quartier General Autrichien, pour tàcher de savoir quelles seront les conditiona que le Gouver-nement Imperiai voudra mettre à la paix dont l'armistice actuel est destine a préparer la conclùsion.
Veuillez agréer, Monsieur le General, les assurancea de ma conaidération très distinguete. G. De Launay.
P. S. Les pleins pouvoira sont entre les maina de M. le G.u de Revel.
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