Rassegna storica del Risorgimento

VITTORIO EMANUELE II RE D'ITALIA
anno <1936>   pagina <1355>
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GK àlbori del Regno di Vittorio Emanuele II secondo nuovi documenti 1355
à S. E. le Marechal le déair de S. M. le Roi de faire entrer des modifications mitigantes dans troia points de notre Convention, d'armistxce, savoir:
I. Par rapport à V occupation. d'Alexandria
S. E. le Marechal a eu l'honneur de déclarer à l'occasion de Fentrevue, que S. M. le Roi votre Maitre a hièn voulu avoir avec Lui aux avantpostes, qu*il avoit le soir méme de la bataille de Novara adressé ses rapporta à S. M. 1 Empereur relativement à ce fait d'armes et aux premières ouvertures, faites encore par S. M. le Roi Charles Albert, a fin de conclure un armistiee. Le Mare­chal déclara à 1*Empereur sa ferme resolution d'insister sur l'occupation entière de la ville et citadelle d'Alexandrie, puisqu'il etait dejà dans la posses-sion du territoire jusqu'à la Sesia. Le Marechal, dans son desir, de dotìrier une preuve patente de sa modération au nouveau Roi, départit plus tard a l'en-trevue de ses premières intentions, en cedant à ses instances et en proposant Lui mème, que la garnison de la place d'Alexandrie aoit partagée a moitié entre les troupes Sardes et Autrichiennes.
L'armistice etant conclu alasi il n'est plus dans la possibilité du Marechal d'en dévier, sans s'exposer à une grave responsabilité visàvis de son Gou-vernement. Toutefois voulant donner une nouvelle preuve d'esprit de conci-liation, le Marechal me charge non seulement d'informer V. E. qu'il a expédié ce matin mème un Courier a Vienne, pour porter à la connaissance de sa Cour le déair de Votre Roi, relativement à la non occupation de la forteresse d'Ale­xandrie, pour demander des instructions à cet égard, mais que jusqu'à l'arrivée de ces dernières il pourrait mème se decider à ne pas envojer à Alexandrie les troupes qui y furent destinées, à condition, que Vous cessiez la continuation de tout travail fortificatoire à Alexandrie, acte hostile contre nous et que nos troupes puissent occuper la ville de Valence, comme elles ont du se retirer de Casale jusqu'à la Sesia au moment que l'armistice fut conclu et que nous aurions ainsi aumoins pour ce terrain cede et la non occupation d'Alexandrie un dédomagement ai non égale aumoins juste et équitable jusqu'au moment de l'arrivée de la décision ulterieure de Vienne.
II. Par rapport aux Duchés de Plaisance et de Parme
Le Roi Victor auroit le déair de faire un arrangement moyennant une indémnité relativement aux Duchés de Plaisance et de Parme, ai j'ai bien coni-pria le Corate Seyssel ou si lui a bien compris. Je lui fit d'abord observer, que ce seroit une proposition à faire au Congrès de paix et qu'il fallait avant tout le consentement du Due de Parme, pour faire une transaction quelconque rela­tivement a ses étata et quand mème il y consentirot, chose difficile à croire,