Rassegna storica del Risorgimento

VITTORIO EMANUELE II RE D'ITALIA
anno <1936>   pagina <1358>
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1358 Adolfo Colombo
Viti de rarmistice, s'est positevcment et solenncllemcnt engagé à vouloir se hàter de conciare en envoyant ìmmédiatement un plenipotcntiaire moni de pleins pouvoirs ad hoc...
E nello stesso giorno scriveva al Dabormida la lettera particolare seguente assai importante per le allusioni al convegno di Vignale ed alla promessa fatta da Vittorio Emanuele di volerla rompere col par­tito radicale e di voler reggere lo Stato con mani ferme. L'Austria tendeva evidentemente a neutralizzare le pressioni che erano fatte al governo sardo perchè resistesse a patti troppo onerosi.
Ecco la lettera: **
Sfìlan 10 avril 1849. Mon cher general
Etant mi pen souffrant et force de garder le lit, je dois me servir d'une main étrangère pour Vons répondre à la lettre particulière <jue Vous m'avez fait l'honnenr de m'ecrire sous la date de 9. d. e. Je ne pois Vous nier que j'ai été on ne peut plus étonné de ce que le Marquis Albert Ricci doit remplacer le Comte de Revel, comme Plénipotentiaire. Choisir ce diplomate dont nous avons eu l'occasion de connaitre les menées à Vienne et ailleurs n'est rien moins qu'une preuve de l'esprit conciliant que, d'après Vos assurances, doivent respirer les instructions dont il sera munì.
Vous dites que le nom du Comte de Revel est impopulaire, auprès de qui t il ne pent l'étre qu'auprès de la faction qui a poussé à la guerre et qui vise an bouleverscment general. Vous paraissez donc ajouter plus de valeur aux suf-fi*ages de ce parti snbversif que nous étions en droit d'attendre d'après les assurances données par le Roi méme au Maréchal Cou Radetzky sur sa ferme résolution de rompre avec le radicalisme. Un autore fait qui n'est pas moins en contradiction avec ces assurances est l'entrée de M. Gioberti au Ministère et sa mission à Paris. Quand mSme la portée que la voix publique prète à cette Mission serait éronnée, il reste toujours vrai que la nomination d'un homme comme M.r Gioberti donne Iieu à des suppositions que le Roi devrait se hàter d'écarter dans son propre intérèt.
Je ne puis m'empècher de relever aussi une expression qui Vous a échappé dans Votre lettre, Monsieur le Comte, où Vous dites qae Vos demandes seront raisonuables. Il me semble que s'il a quelqu'un qui a le droit de faire des deman­des, ce ne peut étre que J'Autriche injustement assaillie dans son propre ter-ritoire et qui, deux fois victorieuse a donne des preuves réttérées d'une mode-ration sans éxemple.
*) Arckivio di Stato di Torino. Carta polìtiche diverse eit.