Rassegna storica del Risorgimento

VITTORIO EMANUELE II RE D'ITALIA
anno <1936>   pagina <1365>
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Gii albori del Regno di Vittorio Emanuele IT secondo nuovi documenti 1365
dichiarandosi disposto a diininuire le sue pretese e invitando i rappre­sentanti sardi ad attendere le nuove istruzioni da Vienna ma poiché non volle sospendere l'ordine su Alessandria le trattative furono interrotte e la mattina del 24 il Dabormida ed il Buoncompagni lasciarono Milano.
E bene conoscere in tutta la sua integrità il rapporto inedito del Dabormida e del Boncompagni al De Launay del 23 aprile, la vigilia della loro partenza.J)
Eccolo:
Nous avons communiqué, ainsi que vous noas en avez donne l'ordre, votre dépèclie en date du 22 courant, à M. de Bruk en lui annoncant notare départ poux ce soir. Il a dit qu'il en était faché et qu'il ne pouvait voir que de la man-vaise volonté dans le refus de nutre Cabinet de donner un chiffre, qu'il n'avait pas de nouvelles propositions à faire avant que nous fissiona une réponse aux premières, qu'il était autorisé à reduire sa domande, mais qu'il ne le ferait qu' après que nous aurions de notre part prononcé une somme; que si cette somme était telle qu'il vit la possìbilité de continuer les négociations il aurait fait sus-pendre l'occupation d'Alexandrie et écrit à Vienne, mais que sans une propo-sition de notre part il ne pouvait rien changer aux dispositions prises. Nous avons xépondu qu'il n'était pas fonde à soupconner la botine foi du Ministèro puisque l'empressement d'envoyer ici des plénipotentiaires le ehoix de pléni-potentiaires en dehors de la diplomatie, les instructions dont nous étions pour-vus admettant le principe du stata quo territorial et d'une indemnité équitable ne laissaient pas le moindre doute sur sa sincerate; qu'il s'est abstenu à donner un chifrre la première foia parceque la demande était tellement exorbitante qu'on voyait l'impossibilité d'en approcher, la seconde parceque le projet con-tenait des clauses inadmissibles outre celle de l'argent et la troisième parceque la fixation du jour de l'occupation d'Alexandrie lui démontrait l'impossibilité de continuer la négociation, que s'il (De Bruk) voulait nous donner Passar ance qu'on renverrait d'une manière absolue l'occupation d'Alexandrie à trois jours après celui que d'accord nous renoncerions definitivement à continuer les nègo-ciations nous prendrions les ordres du Ministère au quel nous demanderions le contre projet, que sans cela nous ne pouvions prendre sur nous de désobeir à des ordres formels.
Il nous fit entendre que l'occupation cesserait de fait si nous faisions une proposition, mais qu'il lui était impossible de la suspendre d'une manière deter-minée. Nous lui avons observé qu'une suspension de fait et du jour au Iendemaùi ne pouvait nous convenir parcequ'eile n'aurait servi qu à maitenir l'agitation
l) Carte Daburnndti, cit. Registro n. 1, cit.