Rassegna storica del Risorgimento

56 Cesare Vidal
Ce glorieux soldat apprécie, en ces termes, le iòle du Roi H laisse aux géuéraux, qu'il a choisis, l'honneur et le soin de diriger les opérations militaires; mais il est à leurs còtés et vit au milieu de ses soldats dont il partage les périls et les fatigues . Le general Malleterre reprit son premier travail un an plus tard, dans le n. 11 de la Renaissance du 26 mai 1917, J sous la rubrique L'Armée italienne. H y démontra que la stabilisation du front s'expliquait par les dinicultés du terrain, par le fait que les Àutricliiens, aidés par les Allemands, avaient apportò, à la défense des Alpes, toute lem- connais-sance du pays et tout l'effort d'un puissant matèrie!. Le general Malleterre mit à l'actif des Armées italiennes le mérite d'avoir retenu un minimum de 25 divisions autricbiennes, d'avoir, par leur intervention, en mai 1915, retardé l'écrou-lement de la défense russe et d'avoir improvisé une mobi-lisation industrielle sous l'énergique impulsion du general Dal'Ollio. Il étaya ses assertions de statistiques sur ce que les militaires italiens appelleraient aujourd'hui le service o logistico . Panni les articles d'ordre moins general, nous trouvons une belle Biographie du general Pecori-Giraldi dans les Silhouettes de guerre de Miles (Correspondant, 10 septem-bre 1916), tout à l'éloge du grand soldat qui fut un grand catl> olique .8) Il lui attribue l'honneur des victoires de Monfalcone et de Redipuglia (25 et 26 juillet 1915) et surtout le mérite d'avoir, à la tète de Ièie Armée, arrèté l'offensive autrichienne dans le Trentin. Les efforts italiens, pour mettre les trésors artistiques de la Pcninsule à l'abri des effets de la guerre, ont inspiré les articles de Ch. Diehl, *J Dans Venise
1) Numero entièrement consacrò à L'Ejfort da l'Italie dans la guerre des Alliés,
2) Lea ineilIetixcB de la Monarchie , ajonte-t-il.
3) Miles nona apprend qae le general Fecoii Giraldl (depuis Maréclial d'Italie) était le descendant d'ini glorieux mutile de la Bfiréeina.
*) Précédemment. Ch. Diehl avait éerit La tutte pour VAdriatique (R. Ù.M., 1 sep-tembre 1916) pour démontrer: Qu'avant d*Stro auBtro-hongroiao, la còte orientale de PAdriatique avait 6té et bìen pina ioiigieiaps italienue. Son argomentation avait pour eource Touvragè de Ch. VBLIÌAY, ti Question de VAdriatique (Paris 1915).