Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
échangés et dógageant, de leur valeur, l'intére! réciproque que presentate, pour les deux Nations, un lien d'amitié ou d'alliance. Cet article mériterait une longue analyse. H recon-nait, a la neutralité d'aoùt 1914, le mérite d'avoir couronné le caractère d'agression de l'Allemagne, mais place, au rang des hvpothèses, sa valeur stratégique et lui dénie la valour d'un geste spontané en rappelant des négociations qui ne rendaient pas le choix libre. L'action m ili taire en Albanie est assez aigre-ment commentéel) ainsi que la portée militane des accords de S* Jean de Maurienne.2) Mais, avec équité, le porte parole du Gouvernement francais apprécie l'effort de V Italie qui mobilisa 4.250.000 soldats, qui mit son réseau ferré à la disposition de la France pour le succès de l'expédition de Salonique,3) qui envoya 70.000 travailleurs militaires sur le front occidental et qui prit part aux batailles de 1918 sur le front francais, batailles dont il fait l'historique.4) La discussion sur l'idée d'une offensive interalliée par le front italien est exposée très impartialement.5) Quant à la vexata quaestio de l'inter-vention miKtaire francaise de novembre 1917, la pensée de Focb est ainsi précisée: On reconnattra que les Armées italiennes
1) Il s'agissai' primitivement d'obtcnir la parricipation mi li t-n irei tali erme à Salo-nique. A cet effet, le general Goiiraiid avai t été envoyé en mission à Udine auprès de Cadorna, ce dernier futfavorablcaux suggestions francoises, mais lcmiriistèrc Salandra les aurait écartées en novembre 1915. Les effcctifs primitivement destinés à Salonique forcnt alors envoyés en Albanie. En aoùt 1916, cependant, la Division du general Petliti fut dirigée sur Salonique. Renforcée d'une brigade en scptembrc, elle pri t posi­ti on sur la boucle de la Tcherna cL participa n l'offe usi ve de Monastir et aux botai Ics de rupture de 1918.
2) On y precisa la portée de l'article 9 de la Convention de Londres.
3i Il circolai l, sur le réseau ferré italien, deux troins quotidicns dans ebaque sena; Livournc étuit gite d'étapes et Tarente base de PArméc francaise d'Oricnt.
*) Le 2 C. A. (d'AIcxandrie), commandé par le general Albricci, fot envoyé en mai 1918 dans PArgonne, por l'Etat Major italien qui n'eri avait été nullement soffi* cité. Il combatti!, à l'Ouest de Rcirns, lurs de la 2e bataille de la Marne, dans le secteur de Blignyf ènsepternbre 1918, il participa activement aux oflensives sur PAisnc et au Che mi n des Damcs, pula il forca la Hunding Stellung, Pormisticc vint Parreter dans les Ardennes cntre Rocroy et Fumay.
5) a Idée earcssée par GuUieni, de Castelnau et Pétain que Cadorna défendit vainement ft la Conferente do Rome en jonvier 1917 .