Rassegna storica del Risorgimento
BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; STORIOGRAFIA
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1937
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Gli studi francesi sul Risorgimento UTtalia eco 59
s* étaient déjà arrètées sur les positions de la Piave (sic), qu'elles y avaient entrepris la résistance9 quand nos premières unités sont entrées en ligne , il limite, à un réconfort moral, le ròle des renforts et des réserves envoyés par les Alliés. Cet artiele nie que Foch ait conseillé la retraite jusqu'au Mincio et il termine sur cette conclusion utilitaire, mais peu chaleureuse en ce qui concernait Pavenir des rapports francoitaliens, ce qui s'est trouvé bon à l'épreuve est Jbon à garder, notre intérèt est de rester unis .
Les mémoires des acteurs de la grande tourmente sont une source précieuse d'informations. Foch, dans le T. II de ses Mémoires (Paris 1931), passe sur son ròle en Italie, comme sur tonte l'année 1917. Dans la partie où il traite des opéra-tions sur le front italien (p. 124 à 128), il rappelle la mission du L* colonel Lepetit auprès du general Diaz, en mai 1918, pour le déclanchement d'une offensive dans la région d'Asiago, l'ajournement de la décision de Diaz par crainte d'une attaque autrichienne sur le Piave.IJ Après un href sclièma de la bataille du Piave (p. 137), Foch indique qu'il suggèra, au Comando supremo , une attaque en direction de Feltre, puis que les événements l'amenèrent à negliger quelque peu ce théàtre d'opérations. C'est tout au plus si l'on lit encore, dans les Mémoires du Maréchal, une courte notice sur des négociations au sujet de l'emploi du 2e C. A. et des travailleurs italiens. Les Mémoires du Maréchal Joffre (T. II, Paris 1932) sont moins laconiques surtout en ce qui concerne les premières années de la guerre. Le vainqueur de la Marne devait certainement nourrir des sentiments de sympathie à l'égard de la Nation et de l'Armée italiennes. Le régiment étranger, que commandait Peppino Garibaldi, écrivit, avec son sang, la préface de la coopération italienne à la grande guerre dit le
i) Cet ajouraemcnt, tranamis le 9 juin 1918 au 6.Q.6. de Foch pax le colonel Calcagno, valut, au gfinéralissiine* une explica tion assez vive avec Clemonceau (p. 136).