Rassegna storica del Risorgimento
BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; STORIOGRAFIA
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1937
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61
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Gli studi francesi sul Risorgimento - L'Italia, ecc. 61
les 1-2 et 3 juin 1918 après l'affaire du Chemin dea Dames (p. 56-57). Les lecteurs italiene s'intéresseront aux notes relatant la visite faite aux troupes italiennes, combattant en rTance, le 27 juin 1918. Le sevère Mordacq trace ce portrait du general Albricci Beau type de soldat, très fin, très cultivé, ayant grand air et, en méme temps, d'une simplicité parfaite (T. II, p. 94). Gomme Foch, plus durement peut ètre, Mordacq, confident de Qémenceau, reprocne aux Ita-liens de n'avoir pas exploité la victoire du Piave. Nous suivons, au jour le jour, dans son livre, d'épineuses discussione au sujet d'une offensive, du rapatriement des ouvriers italiens, des cessions de matériel et du róle du general Ferrerò à Salo-nique. Les principaux événements politiques ou nulìtaires, que relève Mordacq, sont: la visite de Diaz au Maréchal Foch (p. 211) et l'entrevue OrlandoClemenceau au niinistère de la Guerre à Paris, 17 septembre 1918, suivie, le lendemain, d'une rencontre Foch-Orlando à Bombon; quelques .lignes à peine sont consacrées à la victoire de Vittorio Veneto une belle Tevanche de Caporetto qui marquait la fin de l'Autriche, non seulement au point de vue nùlitaire, mais encore au point de vue politique . En feuilletant les Souvenirs de R. Poincaré, on apprend nombre d'anecdotes sur les dessous de l'Histoire politique ou militaire de la grande guerre. Dans VAnnée trouble, 1917 (Paris 1932), les lecteurs italiens trou-veront un certain intérèt au pittoresque récit de la visite présidentielle au Boi Victor Emmanuel en aoùt 1917,1J visite rendue quelques semaines plus tard par le Boi d'Italie sur le front francais à Belfort, à Verdun, à Reims et à Soissons. Qà
i) Après avoir voyagé incognito jujigu'a Udine, le Président Poincaré fot l'bdte da Boi d'Italie à la villa Martignano. A Pisane d'uno revue passée anx environs de dividale, le Chef d'Etat rcmit, au Souverain, la MédaiIlo militaire: Mon Grand Pére était très fier de la porter répondit S. M. Victor Emmanuel III en rccevant cotte suprème distinction du soldat francai (p- 238). Notons cette boutade, relcvée par R. Poincaré, sur l'attitode dea sooialistes officiala italiens è Pégiiid du Eoi a Ni outrage,nihonneuraselonlapropre expression de S. M. (p. 246).