Rassegna storica del Risorgimento
BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; STORIOGRAFIA
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1937
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63
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Gli studi francesi sul Risorgimento - V Italia, ecc. 63
qui assurait que cet arrét fut voulu par Cadorna, refusé par Foch et simplement accepté par Diaz . Ce long article de 30 pages tend à démontrer que Foch aurait seulement refusé d'engager les divisions francaises avant la fin de leur concentration.1} M. C. Barrère s'est attaqué à cette question dans un article ultérieur Foch en Italie (R. D. M., 15 juil-let 1929). L'exAmbassadeur, qui fut un ami de Foch, affiline que le Maréchal mettait en grande estime ses collè-gues italiens: le Due d'Aoste, Cadorna, Badoglio, Diaz, Àlbrizzi,2) Alfieri et qu'il prisait très haut la valeur combattive des troupes italiennes. Selon M. Barrère, Foch aurait conseillé de tenir la Iigne du Piave après avoir ohstinément défendu celle du Tagliamento. On ne pourra tenir, je l'admets, sur le Tagliamento. N' importe, disait-il, à Trévise, la ligne du Tagliamento doit ètre défendue. On arriverà ainsi en combattant jusqu'à la ligne du Piave . Le ton et stylé sont bien à la manière de Foch. M. Barrère raCOnte ensuite des souvenirs sur le passage du futur Maréchal à Rome, à Rapallo et sur son retour à Padoue3) où il passa la main à Fayolle. M. P. H. Michel a tenté de donner une idée de ce que fut l'action de Foch en Italie en faisant entrer en ligne de compte la susceptibilité italienne, qu'il croit ombrageuse, et la tendance que l'on avait en France à sous-estimer l'effort italien . Son étude, Le Maréchal Foch en Italie (Revue de la Guerre Mondiale, octobre 1932, p. 359-360), est fort bien documentée,4> elle aboutit à une conciliation des thèses de
i) Voir La fine di una leggenda dans là Rassegna italiana, mai 1923, article exposant la these de Cadorna, et L'Italia e i suoi Alleati nella Grande Guerra de MARIO CARACCIOLO (Milan 193.2).
2) II doit s'agir du general Albricci.
8) Où, noiis a confié M. Barrère, le ministre Nitti scandalia le general Foch, oatholique ferventi par de plaisantericB de manvais goùt sur l'Eglise et ses ministres.
*) Èn toule loyatrté, M. P. H. Michel, prévient ses lcctcnrs qne le dcrnicr mot sera drt cniand Ics graudes colleetàons de documents d'EtatMajor, publiées en France (Les Àrmées francaises dans la grande guerre) et en Italie (L'esercito italiano nella grande guerra),, aborderont cette pérlode de l'année 1917.