Rassegna storica del Risorgimento

BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; STORIOGRAFIA
anno <1937>   pagina <69>
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Gli studi francesi sul Risorgimento - L'Italia, eco, 69
juin 1934). H attribue la perte du cabrasse Benedetto Brinl> aux macbinations d'une agence d'espionnage installée à Zuricb; il nous fait savoir qu'un beureux coup de main des services de renseignements italiens contre cette officine fìt découvrir, dans la nuit du 24 au 25 février 1917, une liste complète des espions à la solde de FAutriche restés en Italie. Un mois plus tard, 8ix, gravement compromis, furent fusillés (25 mars 1917) et les autres furent, pour longtemps, réduits à l'impuissance. Un cbapitre peu connu, celui des opérations de guerre en Afrique, a été abordé par M. Larcber, La guerre turque dans la guerre mondiale (Paris 1926). Il nous apprendi que la lutte commenca, en Libye, dès l'automne de 1914, comment les colonnes italiennes se replièrent sur Zuara, Tripoli, Homs et Bengasi et comment les Allemands installèrent à Misurata 2) une dangereuse base sous-marine. La pièce 70 (p. 634) résumé Peffort italien dans la guerre turque. M. P. H. Michel est revenu sur cette question dans Les Italiens en Cyrénaìque et le Sénoussisme (Revue d'Histoire de la Guerre Mondiale, janvier 1926), un des rares travaux francais consacrés aux questions libyennes. D'après sés informations, FAngleterre aurait con-trecarré l'action italienne en Afrique3) et, durant la guerre, aucun accord n'aurait été possible entre Rome et Londres pour enrayer la propagande d'Enver Pacha. Le frère de celui-ci, Nouri Bey, aurait été particulièrement actif. M.P.H. Michel donne ensuite des détails, jusqu'alors mal connus en France, sur le rapprochement italo-senoussite esquissé en 1918 et scellé par l'accord IdrissMartino du 25 octobre 1920, sur
i) Thomazi n'avait pu éclaircir les causes ntystéricuses de la perte dea cuirassés Be­nedetto Bruì (1915) et Leonardo da Vinci (1916) detrai Ls par des explosions suspeetcs.
2) Ainai qu'à Sollum. On ponrrait encore conaulter une petite brochure de G. FEDEL, UJtalie et le problèma libyen (Paris 1922).
3) M. P. H. Michel rappelle que, ìora de la guerre italo-turque, les autorités anglaises perndrent dea manifestations anti-italiennes à Port Saìd, a Alexandrie et au Caire et que Kitchcner laiaaa faire. La rivalité anglo-itnliennc se serait affirmée après le traile d'Ouchy, les Anglais soutenont le 6. Senoussite et les Italiens encou-rageant le Khédivé Abbas, ennemi de Kitchener.