Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
de 1917l) (p. 142-43) et la fin de 1917, Au demier tome, Victoire et Armistice (Paris 1933), en dehors d'amusantes réflexions sur la visite du gros Nitti à l'Elysée (19 juillet 1918) qui vint affirmer qu'il était le seul successeur possible d'Orlando, on trouve des remarques intéressantes sur la visite de Victor Emmanuel III à Paris le 18 déeembre 1918, comme ces por-traits flatteurs du Roi simple, aimable, bien intentionné, intel-ligent et du Prince de Piémont élégant, élancé, bien décou-plé . On ne sait trop pourquoi, R. Poincaré invoque l'autorité de Dante poni lègler les problèmes territoriaux en Adriatique (p. 254); ces deux vers Il bel paese che l'Alpi circonda -Ed al Quarnero finisce lui semblant limiter les droits de l'Italie i il discuta mème de leur sens avec Sonnino.
Les ofes de paix séparée autrichiennes faites aux Alliés constituent encore un chapitre obscur de l'histoire des des­sous de la guerre. Auerbach (op. cit,) nous fait connaitre une démarche de l'Empereur Charles au Vatican avant Vittorio Veneto. Les discrètes ouvertures du prince Sixte de Bourbon ont été commentées, mais non précisées, par A. Redier, JL'ITO-pératrice Zita et Voffre de paix séparée (R. D. M., V novem­bre 1930) et H. Allizé, La paix séparée avec VAutriche LHncident des lettres (R, D. M., 15 ottobre 1932). Le premier suppose que Cadorna aurait agi à l'insù de Sonnino se sachant appuyé par le Roi et Giolitti ,2) le second, au contraire, pense que l'Italie aurait tout fait éehouer. Ces suppositions contradictoires ne 6ont guère discutables, faute de documents.
1) En mai 1917, la questura des propositions autrichiennes se reposa. Orlando avait été d*avÌ8 a qu'il faudrait causer (p. 142). L'Empereur Charles aurait propose le Xrentin de langueitalicnnc sous réserve d'une colonie (p. 143). D'après les Sonve-nirs de B. Poincaré, il fui ausai questura, sous l'impulsion de Lloyd George, d'uno rencontre de souverains lors du comi té de guerre du 24 mai 1917. Sonnino aurait été hostile à une rencontre George V, Victor Emmanuel III, Poincaré (p. 157-158). On peut utilement confrontcr YAnnée trottole avec le Journal d'Alexandre Ribot, Préaìdent du Conseil en mai 1917.
2) Hypothèsc qui ne rósi aie pas à la critique depuis la publication du Journal d'A. Rihot,