Rassegna storica del Risorgimento

Gli studi francesi sul Risorgimento - VItalia, ecc. 75
dans La Grande Serbie (Paris 1915) et par Pierre de Lanux, La Yougoslavie (Paris 1915),1} elle a été réfutée par J. Alazard dans L'Italie et le conflit européen (Paris 1916). Une fois la guerre fune, conclut-il, une des questions vitales, pour les Italiens, sera celle de rAdriati<jue (p. 183), et il ne craint pas d'affirmer que récrasement de la Serbie en 1915 fnt un atout pour l'Italie. Un porte parole de Belgrado, Yovano-vitcii, a présente la contestation sur le pian maconnique en publiant un exposé des droits de l'Italie sur Fiume et la Dalmatie, d'après un F. Italìen, et les objections et contre-arguments mis en avant par un F. Serbe, La controverse italo-serbe (Paris 1917). De la mème année, date l'ouvrage de polémique d'A. Tamaro, Comment on étrangle un peuple. P. de Quirielle a signalé l'activité anti-italienne déployée à Londres et à Paris par le comité Yougoslave et a cru devoir faire connaìtre, à l'opinion francaise, que l'opinion italienne entendait annexer Fiume et Spalato, L'Italie et la Guerre (Correspondant, 10 avril 1918). Aprèsguerre, le journaliste offieieux anglais W. Steed a réuni ses souvenirs, sur les con-testations italoserbes, en deux articles, Hommes d'Etat et diplomates pendant la Grande Guerre (R. D. P., ler et 15 no­vembre 1917), Inspiré par l'bistorien écossais Seton Watson 2J acquis aux revendications slaves, W. Steed dresse un réquisi-toire contre la politique de Sonnino. Faisant l'bistorique de ses efforts en vue d'amener l'Italie à renoncer aux avantages promis par le traité de Londres, il donne un savoureux récit de sa romanesque équipée de propagande en Italie3) et de
ìj Ces aufceurs rcstreignaicnt la part de l'Italie aux frontièrcs de l'Isonzo. Quelqucs dfifenseurs da point de vue serbe niaient I'italianité de Trieste (E. Denis ne les suìvait pas jusque là); tei par cxcmplc M. Gonnard dans un article de la Revue politique et parhmentaxre du 10 mai 19.15.
a) Et très probablement par Lloyd George.
3) En dcccmbre 1917, en tant que président de la Société serbe de Gdo Bretagne, William Steed avait inutilement tentò de rapprocher les tbèscs italienne et serbe (entrevue Mola-Trumbitch à Londres). Les prétentions serbes sur Plstrie ayant