Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
la situation exceptionnelle créé par la guerre, la municipalité ait tenté de réaliser un programme socialiste. Sans apporter de conclusions décisives, R. Berger croit que ces essais de monopoles déguisés ont contribué à la hausse des prix par les formidables accumulations de denrées qu'ils ont occasionnées*
Se placant sur le seni terrain de la géograpnie économique, G. d'Anfrossi a écrit un article technique sur L'industrie de la houille bianche en Italie (Annales de Géographie, XXVII, pp. 196-226, 1918). m. . . J
La vie intellectuelle, par contre, n'a pas fait l'objet d'enquètes approfondies. M. Hauvette, dans VAlliance intel­lectuelle avec VItalie (Renaissance, op. cit.), a pose un grave problème pédagogique qui n'a pas encore trouvé sa solution: celui de Pétude de langue italienne en France en partant de cette constatation: qu'en Italie, le Francais est étudié, non seulement par l'elite intellectuelle, mais par quiconque a poursuivi des études audelà du cycle de l'école primaire, tandis que bien peu de Francais sont à méme de comprendre une conversation italienne ou simplement de suivre une pub-lication éditée dans la Péninsule.1J Ce désir d'une certame réciprocité était, et est sans doute encore, un vceu ralliant rnnanimìté de l'opinion italienne. M. Hauvette proposait de résoudre la question en ouvrant des cours d'italien dans un nombre sans cesse accru de lycées et collages et de s'en remettre aux besoins régionaux pour l'étude de la langue de Dante dans l'enseignement primaire supérieur et technique, afin de faire de la fraternité franco-italienne une réalité.2)
'j Le Giornate d'Italia, le 9 dficembre 1916, avait écrit Parler italien devant un public frangaise, c'est comme ri le maréchal Ya magata vcnait un jour à Rome uous chanter Ics gloires du Japon en langue nippone .
2) NOUB avons tepris la question de Penscignement de la langue italienne en France dans Les rapporta intelIectuelsfranco-italienB et l'enseignement de la langue italienne dans FUniversité . (Revue intcrnationale deVEnseignement, 10 octobre 1932, et Le langues meridionale*, décembre 1932) à la suite dcTappel du Comi té de propa­gande latine pour obtenir la pari té de l'italica avec Panglais et l'allemand.