Rassegna storica del Risorgimento

82 Cesare Vttal
LA VIE RELIGIEUSE ET LA QUESTION ROMAINE
Le róle des Catholiques italiens pendant la guerre a natu-rellement interesse leurs coreligionnaires francais, d'où d'assez nombreuses études insérées dans le Correspondant. Nous en relèverons quatre: 1 V. Bucaille, Les Catholiques italiens et la guerre (10 octobre 1915) au sujet du drame de conscience qui se posait pour ceux qui avaient à choisir entre leurs sym-pathies belges ou allemandes; 2 Une enquéte anonyme: ***, Les forces catholiques en Italie et leur orientation future (10 mai 1916);X) 3 E. Vercesi, Les Catholiques italiens et la guerre (10 juin 1916), relatif aux ceuvrcs de guerre du Cardinal Ferrari, arcbevèque de Milan; 4 D. Russo, Le parti populaire italien (10 décembre 1919).2) On trouve également un résumé suffisant de la question des catholiques en face du problème de la guerre dans H. Charriaut et A. Grossi (op. cit.) sous les rubriques le zèle neutraliste des catholiques (p. 213), la tragèdie intérieure de Benoit XV (p. 217) et Fenthousiasne patriotique du clergé (p. 226). Les auteurs citent, dans ce dernier chapitre, des extraits de sermons de l'épiscopat italien exaltant la cause sacrée (notamment ceux de N. S. Ferrari, Mani, Rossi, Grassi).
La question romaine a été évoquée, surtout vers la fin de la guerre, quand un nouvel ordre de choses sembla se dessiner en Europe. A ce propos, nous pouvons encore citer les références bibliographiques, données par G. Mollat dans la Question romaine de Pie VI à Pie XI (Paris 1932), et une brève
J.) Cet arti do, d'après l'interprétation des resultata du recensement de 1917 où 33 millions d'ItaUens se déclarèrent catholiques (pour une population globale de 35 millions d'habìtaut), met en cause ronnipoteuce de la franc-magonnerìe. Il rend honunage à Pattitude patriotique des catholiques quMl oppose à celle des socialistes qui ne songent qu'à consolide! leur situai ion électorale en exploitant les rancceurs populaires à cause des pertes subies .
2) D. Russo fait l'historique du parti populaire catholique fonde, en septembre 1900, par 20 étudiantB, réunis dans une maison de la Piazza Torretta à Rome.