Rassegna storica del Risorgimento

Gli studi francesi sul Risorgimento L'Italia, ecc. 85
soufftance et montre toutes les dimcultés de sa situation en tant que Pére accablé d'une numanité accablée . H consi-dère Faxtiele XV coinmeunemanoeuvrepersonnelle de Sonnino et laisse entendre qu'il y cut, en 1919, des contacts aux Etats Unis pour en obtenir l'abrogation, but poursuivi par M* Cerretti, Secrétaire des Affaires ecelésiastiques extraor-dinaires. M. G. Goyau a plus longuement développé sa pensée dans son livre Papauté et Chrétienté sous Benott XV (Paris 1922) où il amrme que le Pontife défunt avait régné sur la chrétienté désunie comme une puissance d'union spiri-tuelle. Un artìcle fort bien docilmente, celai d'E. Guichard, Pages Vaticanes La Question romaine (Mercure de France, ler décembre 1923), nous apprend que, pour riposter à l'article XV du traité de Londres, le nonce accrédito à Munich, Ms* Pacelli, fut cbargé, par le Vatican, d'agir près la Cour de Vienne afin que le Gouvernement autrichien déclaràt qu'en aucun cas, il ne traiterait avec M. Sonnino . On trouve aussi, dans cette étude, l'nistorique des délibéra-tions de la Congrégation de Cardinaux réunie, à la fin de l'année 1918, pour examiner la question romaine au lende-main des armistices. Cinq propositions, rédigées en langue italienne, y furent formulées par les cardinaux Vanutelli, de Lai, Merry del Val, Giustini et Pompili. Ces propositions se bornaient à* émettre le voeu que la Loi des Garanties fut modifiée et que l' exequatur et le placet royal fussent abolis dans la législation ecclésiastique italienne.
A l'encontre de G. Goyau, le Baron Beyens a reproché, à Benoìt XV, une impartialité trop absolue et une neutralité excessive dans le Conflit européen. Selon ce diplomate belge, la prudente réserve, dont fit preuve le souverain pontife, aurait été due à son rève de voir les belligérants faire, du S* Pére, le médiateur de la paix. (La mort de Benott XVR.D. M., 15 dé­cembre 1925). Des documents concernant la politique pontificale sont cités, pour la première fois, semble-t-il, dans le Journal