Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
d'Alexandre Ribot (op. cit.), comme la dépéche de M. Barrère du 11 mai 1917, signalant à Paris, l'appui que le Vatican appor-tait aux amorcages autrichiens en vue d'une paix séparée , celle du 25 mai où l'ambassadeur de France à Rome manifestali;, de nouveau, son inquiétude pour la facon dont le S* Siège plaid ait la cause de l'Autriche aux Francais de passage à Rome On trouve, dans ce recueil de documents, hien des sources d'in-formation quant à la tentative de médiation pontificale (p. 177 et suiv.).
LES TRAITÉS DE PAIX
Les négociations, qui précédèrent les traités de paix ou qui furent xelatives à l'exécution de ceux-ci, ne sont connues que par des mémoires d'Hommes d'Etat ou par des articles plus ou moins inspirés par les milieux officiels.
Il n'est pas encore possihle, en France, d'écrire l'histoire impartiale de la liquidation de la grande guerre, surtout en ce qui concerne l'Italie. Les souvenirs du Président Poincaré s'arrètent au seuil de l'année 1919, Victoire et Armistice (op. cit.). Hs ne constituent pas un apport inédit à l'Histoire, Clemenceau ayant tenu le Chef d'Etat à l'écart des négo­ciations. Celui-ci note, qu'à la date du 6 novembre 1918, Clemenceau fut mécontent de l'entrée des Italiens à Pola et, plus encore, de la captare de la flotte autrichienne et, qu'enfin, il se montra hostile à l'occupation de Fiume par les forces italiennes. Cet état d'esprit du Tigre , au len-demain de l'armistice, est confìrmé par le Journal d'* Alexandre Ribot (op. cit.) notamment à la page 255 (7 décembre 1918) ou II est question de la colere de Clemenceau par suite de la présence des Italiens à Fiume. A. défaut de mémoires laissés par G-. Clemenceau,1' on peut se reporter aux travaux
i) Clemenceau ne donne gaère de détsils sor les problèmes italiens dans BOU memorisi Grandeur et misere d'une victoire (Paris 1929). Il y remarque quo Sennino doué d'une redoutaJble ironie ne làcuait pas prise quand il avait accrochéA.