Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
du 31 octobre 1918 au cours duquel on arréta les clauses de l'arinistice autrichien (p. 205-214) à la suite d'une assez vive altercation entre Sonnino et Vesnitch au Sujet des Yougo­slaves austrophiles. Mernieix publie le texte du message en-voyé au general Diaz et des dispositions incluses dans l'armi* stice de Villa Giusti du 4 novembre 1918 (p. 345-347).
Lorsque, bien après la liquidation diplomaticene de la grande guerre, on s'inquieta, en France, des origines des malen-tendus francoitaliens, de nouvelles recherches firent con-naitre quelques détails inédits. Un auteur anonyme, fort bien renseigné, refit l'historique des négociations de 1918-19, ***, La France et VItalie - Des Armistices à Locamo (R. D. M.9 15 février 1926). Gette importante étude nous apprend, qu'à la veille de la réunion des plénipotentiaires, aucune entente n'avait pu ètre réalisée entre l'Italie et les Yougoslaves et que le Président Wilson ne voulait réconnaitre aucun traité secret conclu au cours de la guerre. Clemenceau et Lloyd George auraient mis, sur ce pian, le problème: ou Pexéeution du traité de Londres ou Fiume, tandis que Sonnino réclamait la Dalmatie. Sonnino aurait offert inutilement à Clemenceau sa liberté d'action sur le Rhin à condition que l'Italie fut maitresse de résoudre, à sa guise, le problème de l'Adriatique. Les efforts de Tardieu, à Paris, et de Barrère, à Rome, auraient été brisés par Wilson parce que contraires aux Yougoslaves. L'auteur regrette la présence du contingent franeais à Fiume; mesure qui irrita tant les Italiens, et il reconnait que l'Italie ne fut pas invitée au partage des colonies allemandes et que Vénizelos, appuyé par Lloyd George, faillit méme soutirer le Dodécanèse!
La question coloniale a été approfondie par A. Duchene, à la suite de la signature des accords franco-italiens de janvier 1935, Les origines de Vaccord franco-italien (J?. D. M., 15 fé­vrier 1935). Partantde l'interprétation de l'article 13 du traité de Londres, prévoyant la répartition des colonies allemandes, il se demande si sa portée fut précisée à Sl Jean de Maurienne.