Rassegna storica del Risorgimento

Gli studi francesi sul Risorgimento - L'Italia, ecc. 91
S'il laisse cette énigmc dans l'ombre, il nous renseigne sur la commission des colonies que présida Lord Milner à Paris en 1919. Le 20 mai 1919, les plénipotentiaires italiens Crespi et di Martino auraient reclame Djibouti et le chemin-de-fer d'Addis-Abeba; devant le refus francais, Milner aurait transigè en suggérant une rectification des frontières de la Tripolitaine et une fourniture annuelle de 600.000 tonnes de phosphates tunisiens; quant à l'Angleterre, elle se serait libérée des obli-gations prévues à Farticle 13, en ofìrant le Djubaliband.1}
Les deux travaux précités et de nombreux articles de jour-naux tendaient à expliquer, à l'opinion francaise, pourquoi l'Italie était sortie mécontente et désillusionnée des traités de 1919; tei avait été aussi le sens du livre de C. Marabini. Au cours de cette année 1936, un publiciste italien G. Quartara a éssayé, avec beaucoup de droiture et d'impartialité, de justìfier les déceptions causées à l'Italie par les traités et les griefs qu'elle nourrissait contre ses anciens alliés, en les résumant dans UItalie dégue (Paris 1936). G. Quartara pose ainsi le pro-blème: Pourquoi l'Italie n'obtintelle ni l'Adriatique, ni l'Asie Mineure, ni de colonie africaine, ni de réparations économiques?
H explique ensuite l'origine de certaines raucunes, com-préhensibles pour les Italiens, peuexplicables pour les Francais, qui sont dues surtout à la psycnologie differente des deux peuples. Le cbapitre Coups d'épingles francais est fort curieux et certaines citations semblent justifier les blessures d'amour propre tant reprockées par les Italiens.
Précédant M. G. Quartara, M. Mirtil, lors des beures sombres de 1921, avait courageusement pose le problème de la grande désillusion, ne cberchant pas à dissimuler, aux Francais, l'amertume causée par l'attitude cassante de la diplomatie du Quai d'Orsay, attitude qui fit tant souffrir l'àme italienne. Fiume, reconnait-il, fit naitre la défiance .
I) L*Angleterre se fit attendxe jusqu'cn 192S pour la cession du DjobiOiland.