Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Via al
L'enquète de M. Minai, auprès des anciens' combattants italiens, se résumé en ces quelques paroles Notxe fierté s'est trouvée froissée par mille petites vexations. Nous avons été traites en alliés de seeond ordre. (p. 127-140)* La grande accusation des Italiens contre les Alliés était cefle de s'étre partagé les colonies allemandes avec trop de désinvolture (M. Mirtil, Et VItali*? Prèface d'A. de Monzie - 184 p. Paris 1921). ifjmm
En conclusion, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour écrire l'histoire du ròle de l'Italie dans la grande guerre. Nous nianquons de bonnes études militaires sur les phases de la lutte austroitalienne, l'histoire diplomatique office encore beaucoup des lacunes et les publications de documents sont encore bien partielles. Espèrons que l'avenir nous apporterà, sur certains faits controversés, une lumière qui dissiperà les rancunes et les malentendus entre les deux Nations dont le sang coula pour la méme cause.1*
C. VIDAL
l) A l*heuxe où nona corrigions les épreuves de cet article, la littérature militaire frangaisc vient de s'enrichir enfin d'un, onvrage excelleni:, verni à son henre an lendemain de l'eclatant succès dea Armées Italìennes en Ethiopie: Colone! Conquet, La botatile de Caporetto dans le cadre des opérations sur le front itàlien, 3187 p., Paris 1936 (Préface dn Maréchal Pétain), C'est nn exposé tactique xendant plein hommage à l'effort it alien et a l'ampleur des sacrifices consentia a la cause cornnxune, selon les pioprea paroles daMaréschal Pétain. On y suit nn apercu clair et déiaillé des opérations militaires an conrs des années 191517: onze batailles de l'Isonzo, offensive dn Trentin. La figure du general Cadorna conscience hautaine, attaché au soJdat sana se croire obligé de descendre jusqu'à lui > est burinée d'une nioin de inaltre (p. 5051). L'ceuvre a parricide de Treves est jougée avec une légitime sévèrité dans l'examen dea causes morale des évènements d'Octobre 1917. L'effort militaire, rèo lise an conrs de l'année 1918, est minutieuscmeut examiné: fabrication de 6.000 pièccs d'artillcrie, reconstitulion de 15 di visiona (p. 302). Nous apprenons que labataille du Piave coùta, arac Autricbicns, 150.000 hommes dont 25.000 pri-sonniers, que le succès y fot le fruit d'on sago échelonnement èn profondeur, de la bonne exécntion des contro-attaques et de l'excellent moraldes soldats italiens (p. 304), autant de choBes jusqu'ici inconnues dans les milieux militaires fcancnis! Le schema de Vittorio Veneto est nn modcle do clarté qui ne provoqucxa pas, espèrons-le, aucnn commentahre tendancienx de la part des detraetemi du sacri­fico de l'Italie.