Rassegna storica del Risorgimento

1821 ; ANNESSIONI ; LOMBARDO-VENETO ; NOVARA
anno <1937>   pagina <110>
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HO Ersilio Michel
fixé par lea transactions de 1814 et de 1815. A leur maiolica le plus scrupuleux se lie caini de la paix. et ancone puiasance n'y est plus directement et plus p ositi vement intércssée que FAutriche. Loin de penser à s'agrandir, tons ses soins tendent et tendront constamment à conserver et à consolidar ce qui existe légalement. Les principes de 1 Emperenr à cet égard sont immuables, ila sont également cenx de ses augustes alliés, et Fon ne sanroii léur donner trop de publicité, attendo que c'est précisémènt en nous prètant des principes oppose, que la inalveili ance parvient à entretenir Fagita-tion dans les esprits, et des sentimens de méfiance et de jalousie entre les états limitrophes. Tout ce que, dans votre sphère, vous pourrez faire, monsienr le Comte, pour prevenir et déjoner ce travail Constant de la malveillance, sera donc toujonrs aussi conforme à nos voeux qu'à nos principes.
Recevez, monsienr le Comte, Fassurance de ma considération très distinguée. l)
(METTEBNICH).
Aderendo evidentemente a questa esortazione del principe di Met­termeli, il conte Strasoldo scriveva senza indugio al barone Filippo Sar-dagna, ministro austriaco a Torino, la seguente lettera che prospetta bene, anche da sola, la questione dibattuta in seno alla Congregazione lombarda e la politica imperiale nei rapporti internazionali, in parti-colar modo col vicino Piemonte:
Milon le 19 mai 1821 Monsienr le Baron
Il seca.sana doute parvenu à votre connaissance que la Congrègation centrale de la Lombardie avait projetté de transmettre à S. M. l'Emperenr une très humble adresse dans laquelle Elle se rendait l'organ des sentimens de la respectueuse reconnais-sance de tons les habitans de la Lombardie pour avoir été- si beureusement préservés du fleau de la guerre et de l'anarchie par l'effet des mesures aussi rapides qu'cnergi-quea ordonnées par notre Auguste Sonverain. Vous auriez peut étre appris que quel-qnes membre de la Congrégation centrale avait cru pouvoir joindre à 1 expression de ces sentiments, le vceu que la province de Novare et la Lomelline pnsseut étre réunies a la Monarchie autriebienne: voeu qu'elle crnt pouvoir exprimcr dans l'intérèt d'une gnaulile de proprietaires lombarda qui poasèdent des biens considérables dans ces denx Provincea.
Néammoins, lorsque la Congrégation centrale me soumit le projet d'adresse au'Elle avait arrété et que j'y eus remarqné ce dernier vceu je m'empressait de Lui faire connaitre que je ponvais d'autant moina cu approuver FinserLion dans Padresse, qu'il me paroissait abaolument contraire aux principes que S. M. notre Auguste
i) Nel voi. Ili delle Mémòircs del principe di Metternich (Paris. 1881) non si trova questa lettera del Cancelliere austriaco al governatore Strasoldo: v'è, invoce, una sua lettera aD'impenrtore, in data 6 maggio 1821, intorno ai resultati del congresso di Laybaci nella quale, tra l'altro, si afferma: ... Le principe que les Monarqucs doivent opposcr ce pian de destruction univoraellc c'est celai de la conserva tion de tonte cuoce légalement datante... .