Rassegna storica del Risorgimento
1821 ; ANNESSIONI ; LOMBARDO-VENETO ; NOVARA
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1937
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Un voto per Vannessione del novarese al Regno lombardo, eco* 111
Souverain n'avait cesse de prodarne?, et dont Ics vues ne tcndaìcnt qu'uu retafallsse-ment de l'ordrc et de la t ranqnillilé en Italie et a y maintenir immuablement l'état de possession tcrritorial tei qu'il a eté irrcvoeablemcnt fixé par les Traités, et que par conséquent le vceu que voulait exprimer la Congrégation ine senxblait ne pouvoir ètre que dcsegréable a S. M. l'Eiuperenr.
Ces observations étaicnt trop justes pour ne pas ètre apprécices cornine ellcs devaìent Tètre par la Congrégation centrale qui s'emprcssa de rediger une nouvelle adresse dans laquelle le veen de la réunion du Novarais et de la Lomelline fut abso-luinent sopprime; et lorsqu'elle eut obtenu la permission d'envoyer une Députation aux pieds de S. M. I. e R. afin d'avoir l'honnenr de lui présenter immédiatement l'honunage de la reconnaissance et de la soumission respectuense des Lombarde, les Députés ont été ebargés de cette nouvelle adresse, de sorte qu'il ne aera fait par eux la moindre mention de réunion de territoirc étranger.
Je m'empresse de vous infonner de tontes ces circonstances à fin de vous mettre à méme de dissiper les impressions defavorables que des rapports malfondés, au sujet du vceu projetté par la Congrégation de Milan, qui a transpiré dans le public, pourraient avoir produites au premier instant, et dont la malveillance pourrait proli-ter pour entretenir l'agitation dans les esprits. Je vous invite donc a démentir tontes les insinuations insidieuses qu'on pourrait faire à cet égard, et de necesser de donner tonte la puMicité aux principes immuabies de notre Auguste souverain qui, loin de vonloir étendre la frontière de ses Etats, n'a et n'aura jamais d'autre desir que celui de conserver et de consolider ce qui existe légalement.
Agréez...
(STRASOLDO).
Non si ha motivo di mettere in dubbio eie il barone Sardagna si sarà valso, a tempo e a luogo, di queste informazioni e di queste assicurazioni ricevute. Ma forse a Torino, almeno nelle sfere governative, non si prestò facile orecchio alle voci che si erano sparse, né si nutrì seriamente il timore di un'eventuale perdita del Novarese e della Lomellina. Ormai tanto re Cario Felice quanto i suoi ministri avevano potuto convincersi del carattere eminentemente conservatore della politica del governo imperiale di Vienna. L'ambizione di Francesco I non consisteva ormai più in nuovi acquisti, oltre quelli che le guerre napoleoniche gli avevano dato: gli bastava che i paesi attorno al suo regno cisalpino stessero obbedienti ai loro principi e questi si mostrassero devoti e riconoscenti a lai.
ERSILIO MICHEL
Ì) Cfr. C. CANTO, Della indipendenza italiana. Cronistoria. Torino, 18.73, voi. U, p. 365.