Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare Vidal
politique de Stendhal1J qui lui a pennis de refaire Fhistoire des travaux d'édilité entrepris à Rome et à Florence par un dépouil-lement exhaustif des dossiers des Archives Nationales et par le rapprochement des dessins, souvent inédits, qui les accompa-gnent avec les gravures du temps. Nous signalerons encore sa communication du 17 juin 1937 à l'Union intellectuelle franco-italienne Napoléon et les collections d'antiques à Rome ** qui a détruit, à la lumière de nouveaux documents, certaines hypothè-ses de Madelin sur la mission Berthaut à Rome.3) H a démontré que Napoléon Empereur renonoa aux razzias par lesquelles s'étaient tristement signalés les commissaires du Directoire envoyés, en 1799, dans la République Romaine,4, et que, s'il y eut encore des transferts d'ceuvres d'art sous son régne, ils se firent en vertu d'achats réguliers tels que les ventes de Camille Borgheses) (époux de Pauline Bonaparte) à Napoleone La Toscane, napoléonienne a trouvé un consciencdeux historien dans la personne de P. Marmottan.7) A Faide des archives du Quai d'Orsay (F. Toscane - Instrùction à Clarke, Résident francais à Florence) et de la classiqae Storia Civile de Zobi, il a suivi les événements du Trieno (1798-1801), curieuse période de guerres civiles et étrangères qui ne prit fin qu'après
5) F. BOYER, Le projet d'une mission de Stendhal à Rome (1811), Le Divan, (novembre 1931), article complétant celui de P. Hazard: Stendlhal et l'Italie (R. D. M. 15 janvier 1927).
2) Encore inèdite.
s) Au sujet de Paméhagenient du Piacio, du Capitole et da Quirinal; Madelin pensait qu*il ne s'agissait que de fairc un pastiche avec quelques vieilles pierres.
*) Ch. SAUNIER a fait l'historique de ces pillages dans Les eonquètes artìstiques de la Revolution. Paria 1902 (189 p.).
s) On trouve un curieux portrait du Plànce Camille Borghese dans le livre d'A. DUFOUBCQ, Mèmoires du General Baron Desvernois (op. cftM p. 385).
6) Le décret d'achat fot signé, à Fontainebleau, le 17 septembre 1807, pour la somme de 13 millions. En 1815, le Prince Borghese intervint sans succès pour obte-nir la restitution de ses collections en partie payées par la cession du domaine de Lucedio en Piémont. Victor Emmanuel Ior, de retour en Piémont, reclama de son cdté le domaine de Lucedio; un pai-Lago donna Lori à la famille des Cavour. En 1856, le Prince Aldobrandino héritier de Camille Borghése, renouvela inutilement, auprès de Napoléon IH, la reclamaiion de 1815.
7) P. MARMOTTAN, Le Royaume d'Etmrie, Paris 1896, (378 pi)'.