Rassegna storica del Risorgimento

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Cesare idal
largement fait usage des Mémoires de Lorenzo Benoni où Maz­zini est mis en posture bizarre sous le nom de Fantasio et des ceuvres de Brofferio auxquelles il àccorde un crédit illimité (p. 35) pour retracer la carrière politique de P apotre de l'Unite italienne. Il suit Mazzini dans ses collaborations à l'Indica­tore genovese, a PAntologia de Florence et dans ses démèlés avec la police du Gouverneur de Génes. Malheureusement, Simoni confond la conspiration des Cbevaliers de la liberté de 1831 avec celle de la jeune Italie de 1833. Ses tributa d'éloges distribués à Ramorino (p. 4751) et son récit de l'af­faire Gallenga (p. 4347) ne peuvent guère convaincre le lecteur. Nous ne retiendrons de ce livre inégal, qu'un bon récit de l'af­faire de Savoie (p. 5161) ainsi qu'une étude très poussée des idées politiques, sociales et religieuses de Mazzini (Chap. Ili, p. 62-93). E. de MirecourtX) est bien dur pour l'ardent Gènois dont il suit la vie errante en France, en Suisse et en Angleterre; son récit des événements de 1833-34 (p. 24-34) est loin d'ètre exempt d'erreurs. H. Castille2) se tient à égale distance de Péloge et du blàme systématiques. Il reconnait avec sagacité, que Mazzini sentit s'agiter, dans sa poitrine, Videe prématurée de VUnite Italienne dont Vhéroique Machia-vel fut le premier martyr trois cents ans auparavant et qu'il s'attacha à son idée avec une volonté de fer et un enthou-siasme inextinguible (p. 18). Retenons aussi ce profond jugement sur le concept d'Unite Italienne, idée voisine de l'utopie mais qui s'eleva, en face du peuple italien, comme un pbare place dans la hauteur et dans la nuit. (p. 21). Voir, en Mazzini, le prophète, le pontife et le martyr de P Idée italienne, (p. 21) nous semble un heureux symbole de son apostolat. Mentionnons enfin, une bonne biographie de la jeunesse de Mazzini (jusqu'en 1834) dans l'ouvrage de
i) E. DE MIBECOURT, Mattini, Paris 1867 (77 p.). 2) H. CASTILLE, Mazzini, Paris 1859 (63 p.).