Rassegna storica del Risorgimento

BIBLIOGRAFIA ; FRANCIA ; V
anno <1938>   pagina <1204>
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Cesare Vidal
Les énigme8 de la politique étrangère de Charles Albert ont été posées par H. Castille l) qui, à l'instar de Ch. de la Varenne et de l'historien italien Leopardi,2) a fait allusion à une mystérieuse alliancc manquée entre les Cours de Turin et de Paris en 1831 (p. 9), alliancc dont nous ne retrouvons le secret de l'ébauche ni dans les Archives du Quai d'Orsay, ni dans celles de Turin. La notice de C. de Montaigu, sur le Marquis de Brignole Sale,3) rappelle les étapes de la carrière diplomatique du patricien gènois qui, après avoir négocié, à Florence, le mariage du Prince de Carignan avec l'Archi-duchesse Marie Thérèse, représenta si longtemps le Royaume de Sardaigne à Paris où il devait se faire aussi connaitre comme publiciste éminent.4) H. Castille (op. cit.) affirme, on ne sait sur la foi de quelles sources, que la politique antiautri-chienne du Cabinet de Turin, lors du premier trace des voies ferrées en Haute Italie, aurait été la conséquence d'une en-tente avec l'Angleterre (p. 910) désireuse de voir construire une ligne devant joindre Gènes au Lac Majeur avec prolon-gement éventuel sur Ostende pour le parcours de la Malie des Indes. Le Commandant WeilS) a dépouillé la correspon-dance de Mortier6) pour mesurer le degré de sympathie que Charles Albert et Solaro della Margherita nourrissaient à l'égard des carlistes d'Espagne lors de la visite du Tsar Nicolas Iw à Gènes. N. Duclos, l'historien des questiona
1) H. CASTILLE, Vietar Emmanuel II, Paris 1859 (64 p.).
2) Dans les Narrazioni storiche, Turin 1856.
8) C. DE MONTAIGU, Notice biogrnphique sur le Marquis de Brignole Sale, Paris
1864 (12 p.).
4) Il se fit connaitre, en Franco, par ses travaux historunies et ses ebroniques sur rAmérique du Sud et, en particulier, sur la République Argentine.
s) Commandant WEIL, // Cartismo di Carlo Alberto, Madrid 1922 (59 p.).
) Mortier (1797-1866), Ainhassadeur de Louis Philippe à Turin, s'eflforca sur-tout, au cours de sa misaion de contrariar la politique carliste de Solaro della Mar­gherita; cctte obsession l'empdcha de se rendre compie de la puissancc du mouve-vement néo-guelfc. Rappelons que Charles Albert avait recu, dans les rangs de l'Armée Piémontaise, les deux fils do Don Carlos: Carlos Luis et Don Juan qui furent Tecus, au théàtre de Gènes, le 1M janvier 1846, avec les honneurs souverains.
i) De Vannexion de l'ex Principauté de Monaco à la Sardaigne (op. cit,).