Rassegna storica del Risorgimento

Studi sul Risorgimento in Francia 1207
a utilisé les rapporta du Consul de France Duault, rap­porta un. peu corrigés par M. E. Casanova, pour évaluer l'influence autrichienne dans les Marclies et les Romagnes après le départ de la garnìson francaise d'Ancone. Il con­state d'ailleurs les progrès des idées unitaires et nous apprend qu'une crise économique fut consecutive à l'éva-cuation. M. Poujoulatx) apporte quelques informations de détail sur l'état des Juifs à Rome (p. 337-342) et sur les découvertes archéologiques faites au début du règne de Gré-goire XVI (de 1833 à 1838). Cet écrivain catholique, plus bienveiflant pour la Curie romaine que le sceptique Stendhal, critique néanmoins les abus et la routine de l'administration pontificale. On ne consulterà, qu'avee beaucoup de prudence, les souvenirs de FAbbé J. F. André2) sur les Carbonari romains (Chap. II, p. 53 et suiv.). Nous ne savons quel crédit mérite son récit de la séance d'une Vente puisqu'il confond les Carbonari avec la Jeune Italie. Nous retiendrons, de l'oeuvre d'A. de la Forge,3) le testament de Grégoire XVI (p. 341-349).
L'nistoire du Royaume de Naples n'offre pas, pour cette epoque, de travaux impartiaux, la personnalité de Ferdi­nand Il étant l'objet d'apologies ou de blàmes exagérés au gre des passions politiques des auteurs.
Panni les hagiographes, nous classerons A. de Dalmas. 4> Cependant, en dépit de son admiration excessive pour Ferdi­nand II et son entourage (Del Caretto, le Chevalier de Sant'An­gelo), il témoigne d'une connaissance approfondie de la cons-piration Rossaroli (p. 32-35), du connit diplomatique avec l'Angleterre au sujet de l'exploitation des soufres de Sicile et des conditions sociales de la Sicile. On peut confronter son ouvxage avec un arti eie anonymc de la Revue des Deux
0 Toscane et Rome (op. cit.).
2) Abb6 J. F. ANBÉ Souvenirs d'une année, Paris 1839 (348 p.).
8) Des vicissitudes politùptes de Vitali (op. cit.),
4) A. DE DALMAS, 'Le Roi de Naples, Paris 1851 (179 p.).