Rassegna storica del Risorgimento
STATO PONTIFICIO
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1939
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1106
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Alberto .M. Ghisalhertl
Era, in fondo, lo stesso stato d'animo con il quale un anno dopo, Pellegrino Rossi inizierà il suo rapporto al Guizot: Grégoire XVI laissait à son successeti* un Etat on ne peut pas plus mal gouvemé, des finances en désordre, .une justice decriée, une police odieuse, des abus criants, un mécontentement general, une irritation oui ménacait à chaque instant d'éclater en révolte. r)
I dubbi del rappresentante olandese non scomparivano nei giorni seguenti, ma, piuttosto, si accrescevano di fronte all'accentuarsi dell'entusiasmo degli uni e alla reazione degli altri. Il timore di una rivoluzione traspare chiaramente nella lettera del 30 luglio, in cui il de Liedekerke raccoglie aneddoti e dicerie di quei giorni.
En trasmettant à Votare Excellence, par ma depecbe N. 106, da 18 courant, l'act de l'amnistie trae le Pape, cédant aux inspirations de son cceur et à celles d'une sage politi qué, car la violence est nn remède trop soxtvent impuissant contre les révolutìons. vient d'accorder à ceux de ses sujets (au nombre de plus de quatorze cents) compromis dans les tronbles qui ont agite les Etats Romains depuis 1831, je me suis boraé à exprì-mer, en termes generaux, les effets que cette mesure de clémence, qui n'a trouvé de sérieose opposition que dans les cardinaux consultés sur son opportunité (cinq sur sue s'y étant déclarés contraires), avait produits dans cette capitale, me proposant bien de revenir sur cet objet pour donner à Votre Excellence des détails plus circonstanciés. Mais comme, depuis, un écrJvain, qui jouit ici de quelque réputation, en a fait une na rra tion, ayant surtout un' morite fortrare, en ce qui touche les compositìons de ce gente, celai de l'exactitude, la pensée m'est venne d'en faire la traduction, puisqae d'abord j'aurais moins bien dit, et qu*ensuite je n'aurais pas pu me montrer plus fidèle à la véri té.
Votre Excellence trouvera donc la dite traduction ci-jointe, et la lecture rapide qu'Elle voudra peutèrre bien en faire, sufilra pour Lui donner une idée complète de ce que l'on appelle maintenant ici les trois journées romaines.
Si l'enthousiasme a été tei dans la capitale, qui ne complait cependant panni les condamnés politi ques qu'un txès-petit nombre de ses Li abitante, ne portant,la plupart, que des noms obscurs, Votre Excellence peut se figurer ce quii a dù ètre à Bologne, babité par une population si prompte à s'exalter, et où il n'y avait pas de classe, à partir des plus élevées jusqu'aux dernières, qui n'eut fourni son contingent aux prisons d'Etat, aux bagnes et à l'exil sur la terre étrangère.
Figurea-vouB, me diton dans ma correspondance parlàculière, un véritable delire dont jeuncs et vieux étaient également saisis, et meme, a l'beure qu'ij est, la ville de Bologne, ordinairement assess canne, n'a pas encore repris son aspect accoutumé .
Cependant, si generale qu'ait été la sa tisi'action causée par l'amnistie, il y a néan-moins un parti qui ne s'y est nullemcnt associé; parti connu par son fanatismo- religicux et politique, et par conséquent adversaire prononcé de tonte réforme. Quelquesuns de ses plus ebauda adhérent, dans un faubourg de Faenza, ont été meme, en témoignage de leur improbation, jusqtt'a arraeber les arme papales et les fouler aux pieds, en vodférant qu'ils ne voulaient pas d*un Pape Jacobiu.
i) Vedi in LEDERMANN, op. cìr.,.p, 334 (28 luglio 1847).