Rassegna storica del Risorgimento

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Alberto M. Ghisalberti
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panni les pnpulations, et surtout (lana la Romagna, se proJongeaii outre-mesure, et n'était plus qn'un preteste a l'usage du parti liberal pour cntrntenir et développer dea tendances entièremcnt cn opposition avec ics vucs du Saint-Sicgc ette earactère qui luì est propre; ce Gouvernemcn t, dis-je, a pensé, et avec raison, que le moment était venu de tnettre un terme a tonte cette effervescence, camme aux espérances exagérécs dont elle était. devenuc la soorce, eu Caisant connaitre au moyen d'une pubblication officiclle, ses véritables intentions et la marche qu'il se proposait de suivrc.
Tel est le but essentiel de la circulaire qne le Cardinal-Secré taire-d*Etat vieni* sous la date du 24 aofttdernier, d'adresser jjtoutes les autorités administrauves,carles antrcs matières qui y sont traitées n'ont, malgrè* leur importance, été introduites dans. ce document que pour la forme, et a Un d'óter à sa conclusion un caractère trop direct..
La dite circulaire n'ayant point encore été livrèe à l'imprcssion, lorsque j'ai quitte Rome, e'estseulement hicrque j'en ai recti un exemplaire, dont je m'empresse auj.o,m> d'hai de piacer la traduction sous les yeux de Votre Exccllence.
J'en avnis, du reste, eu connaissance avant mon départ, et pa* Monseignenr Gizzà lui-mème, qui avait bien voulu me la lire lorsqu'elle n'était encore que manns-crite, et méme peu de moments après l'avoir soumise à l'approbation du SaintPére, avec lequel Son Eminencc venait précisément de travailler, quand je me snis renda au Q ninnai pour prendre congé d'Elle.
H sera maintenant curieux de connaitre qnels effets cette no tifica tion va produrre dans les Légations, principal foyer de ces opinions ardentes qui déjà rèvaient une consti tu Lion, et voyaient le chef de l'Eglise s'unissant à elles pour rendre à l'Italie son indépendance.
H fant nécessairement s'attendre, de la part de ceux qui les professent, à une réaction et ne pas s'étonner de voir ainsi le blame succèder dans leur bouche aux louan-ges qa'ils avaient jusqu'ici, prodiguées au nouveau Pontife. Pourvu seulement que leur attente ainsi decue ne se traduise pas en désordres qui seraient, sinon favorisés, du moins faiblement reprimés par des autorités locales sans energie, sans force morale, et la plupartiostiles an sysfcéme qui prévaut aujourd'hui, surtout parce qu'il s'annonce comme voulant déraciner ces abus dont ancone branche de I'administration on peut l'affirmer n'est exempté, et qui forment, sans contredìt, la plaie de MStat la plus difficile à cicatriser.
Le Gooverneur de la Lombardie, que l'Ambassade d'Autriche à Rome tieni fort exaetement au conront de toutés les mesurcs politiqnes un peu importante que prend le SaintSiège,- a égalcment reca hier plusicurs exemplaires la circulaire en question, et il nie parali en approuver beaucoup l'objet essentieL
Il est ccrtain que les Légations, avec leur tendances révolutionnaires eti lètti? popu-lation ardente sont un sujet pcrmanent d'inquiétude pour les antres Etats italiens, et principalement pour ceux qui les confinent; copendant, quei que l'on fasse pour rendre ce voisinage moina dangereux, je ne prévois pas que le Gouvernement autrichien, tonte patcrnelle que soft son action, toute éclairée et prontablc que soit an pays son adminis-trationf puissc de long-temps encore cesser d'occuper militairement ses belles posses* sions au-delà des Alpefl. "
i) Lettera del 5 settembre 1846, da Milano, ove si era recato di passaggio per il Piemonte. Per i dubbi dei contemporanei più illuminati ved. la lettera del 2 agosto del Farmi allo Zana, in JFAJtuvr, Epistolario eit, voi. I, p. 510.