Rassegna storica del Risorgimento

STATO PONTIFICIO
anno <1939>   pagina <1110>
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1110 Alberto M. Ghisa (berti
n'avais pas envoyé le chaacelier de ma Légation distribuer des vivrcs à une partie de mon voìsiuagc, jc ne saia pas ce qui aerait arrivé, puisque personne ne songeait à J'en pourvoir.
Enfin, et comme me le disait l'autre jour le Cardinal-Sccrétairc-d' Etat avee uu profond senti mcnt de tristesse, ou più tòt de découragement, il n'y a pas une senio branche de notre Gouvernement tcmporcl, fùt-ce meme la plus insignifiante, qui ne soit infeetée d'abus, et que je ne sente In necessita de souuiettre à une réforme plus ou moins complète: mais comment venir à bout d'une pareiilc oeuvre si je manque d'hommes capables pour me seconder, ou bien si ces hommes me sont contraircs et embarasscnt sourdement ma marche par de nouveaux obstaclcs? .
Je ne soulève encore là, Monsieur le Lieutenant General, qu'un petit coin du voil qui couvre la situation, reculant devant la tàchc de l'écarter tout entier; et pois, après tout, à quoi bon? car pour l'amfiliorer, cctte situation, d'une manière un peu durablo, il faudrait, ainsi que je l'ai déjà observé ailleurs, non seulement le genie d'un Pierre le-Grand, mais encore son energie un peu sauvage, et surtout cette volonté inflexible qui brisait ceux qu'clle ne pouvait pas faire plier.
Votre Excellence trouvera cijoint la copietraduction d'une lettre recue ici de Bologne par une personne de mes relations, et dont la lecture pourra lui donner la mesure des dispositions que l'on y entreticnt à l'cgard des Suisscs; dispositiona qui ne différant guère dana Ics autres provinces, font toujours craindre qu'elles n'aboutisscut à quelque collision sanglantc, et le cas venant malheureusement à échoir, il y a tout lieu de presumer que Ics troupes nationales prendraieut fait et cause pour le peuple, puisqu'elles partagent sa baine contre ces étrangers.
Qualche giorno prima il Ludolf aveva espresso a sua volta gravis­simi dubbi su quello ebe accadeva nello Stato Romano. Nella sua let­tera allo Scilla, del 21 novembre, dopo avere accennato al timore ebe nel carattere di Pio IX vi fosse alquanto di debolezza, il diplomatico partenopeo avanzava l'ipotesi ebe le dimostrazioni popolari potessero avere sull'animo del Papa eccessiva influenza e deplorava il cieco persi­stere dei conservatori, di quei Cardinali ebe si erano rintanati e non volevano più prestare il loro aiuto al Sovrano per quelle giuste e savie riforme ebe sono nella sua mente e ebe senza braccia non può effet­tuare. Ma le riforme desiderate anche dal Ludolf non si operavano sia perchè è d'uopo ponderarle con prudenza, sia per un timore di fare o poco o troppo, sia per la titubanza nell'operare, che sembra essere una caratteristica di chi governa. Il mancato appoggio da una parte accentuava le energie e la volontà dell'elemento liberale, rendendo difficile la posizione del Pontefice. *>
t) Ludolf a Scilla, in I. AHCOWO, Il Regno dalle Due Sicilie, cit-, pp. 122-123. 1/8 ottobre il Gissi aveva vietato le dimostrazioni, Vcd. in MANNO, op. cìt pp. 101-102 la lettera di Costanza Corboli del 9 novembre, m cui traspaiono uguali preoccupazioni.