Rassegna storica del Risorgimento

STATO PONTIFICIO
anno <1939>   pagina <1113>
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Nuove ricerche sugli inizi del Pontificato dì Pio IX, ecc. 1113
populations, sans aucun Uen entr'eux, et pleius de déiìnnce dana leurs rapporta mutucla, s obaervaient et se mesuraient de l'oeil à-peu-près cornine ont contarne de le faire deux troupes ennemies au moment d'en venir aux maina pour savoir laquelle en definitive resterà maitresse du champ de bataille: tandis que inaintcnant l'on est, de part et d'au-tre, revena a la confiance et à l'afFection; et qu'ainai le pays a retroavé cette force morale qu'il avait naguère si complètement perduc. Je ne dis pas que ceci fasse le compte de tout le monde, et xneme sur plus d'un visage il est facile de lire que l'on ne s'en félicite que par management pour l'opinion pnblique. En effet, ce Couverne-ment-ci, pouvant aujourd'bui, du moina il est .permis de le supposer, vivre de sa propre vie, a bien moins besoin de ces appuis qui lui venaient du debora, et que l'on se montrait d'ailleurs toujours ai empressé à lui offrir.
Le retour dono a un systéme de modération et de clémence avait porte les plus beureux fruita, et la position da Gouvernement, après l'acte de benne politiqne du 16 Jmllet, se trouvait par-la devenuc excellente; mais pour s'y xnaintenir et prevenir de nouveaux dangers, il faillait de son coté savoir allier la prudence à la fermeté, comme de la part des populations, il fallait savoir attenére et ne pas se livrer aux movementa d'une impatience irréfléchie pour obtenir dea réformes dont personne assurément ne met en doute la nécessité, mais qu'il importe d'abord de soigneusement méditer pour les rendre ensuite effieaces.
Or c'est précisement, et je dis à regret, le contraire qui est plus ou moina arrivé. Soit que l'autoritè* suprème ait manqué de prévoyance en agissant sans pian arrètè d'avance, ou dédaigné les conaeils de l'expérience; soit que séduite ou aveuglée par le prcstige de ces ovations qu'on lui prodiguait à la moindre occasion; sur estil qu'elle a faibli dans plusieurs circonstances où il fallait se montrer fort et surtout conséquent; que le mal a gagné les provinces; que l'anarchie s'y montre partout monacante et s'y traduit aujourd'hui en scènes de désordre que les chefs d'administration ne savent ni prevenir, ni reprimer.
Un tei état de eboses doit nécessairement favoriser l'accomplissement des ven-geances politiques; ausai se multiplient elles sur tous les points, et en Romagne parti-culièrement il est peu de viUes qui n'aient à déplorer la perte de quelques-uns de ses citoyens tombés sona le poignard ou le plomb d'un assassino.
Voilà pour la part da Gouvernement, et si maintenant noua faisons, au point de vue de la polit ique intérieure, celle des populations, nous tronverons également que, cédant à leur ardeur naturclle, et né tenant aucun compte des nombreuscs difficultéa que leur Souverain doit aormonter, et qui trop souvent paralysent son exceliente volonté; elles le fatiguent, le découragent par des demandea intenipestives, et s'éton-nent, pour ne pas dire a'irritent, qu'il n'ait point déjà, en quelques mois de règne, réorr ganisé toutes les branches de l'administratiou, refondu tous les codes, et que sais-je encore!
Mais tout cela ne saurait e tre que l'oeuvre du temps. Que l'on m'en donne, m'a fait a moi-raérae PhOnncur de me dire Sa Sainteté, et avee l'aide de la Providence, j'en viendrai, j'espère, à bout.
La situation, ai du reste je la comprenda bien, n'est donc plus, Monaienr le Lieutenani-Général, ce qu'elle était 5 la fin del'annéc dernidre. lei l'on voudrait pina d'energie, une volante no cédant pas toujours à Fatfcrait de la popularité; là moins d'exigencc, et asaez de paticncc et de modération pour faire la jnstc part du tenipa.
Espérons tontefois que la aagesse da Saint-Pére* l'expérience qu'il acquiert tous les joors dans le maniement dea affairea temporelles., et aes admirables intentions
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