Rassegna storica del Risorgimento

STATO PONTIFICIO
anno <1939>   pagina <1115>
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Nuove ricerche sugli inizi del Pontificato di Pio IX ecc. 1115
populaircs dont l'auguste pcrsonne du Souveraiu Pontifc a, romme précédemuicnt, été l'objcl.
Quoique une parrie de lo population y ait pris pari, ces témoignages de la satiu-faction publique et de l'alfection des Bomains pour le chef de l'Età t u'ont, au moina que je sache, été accompagnés d'aucun désordre. U est mème perau's de s'étouner, sinon de s'inquiéter, de l'admìrable discipline que l'on volt rcgncr panni cettc multi-tude que se réunit, se met en mouvemetit, fait rctcntir l'air des cris mille fois répétés vive Pie-Ncuf , se tait et se prosterne au moment tnèmc où celui-ci la bénit du baut de ?on balcon, se retire ensui te silencieusement, et se disperse dans toutes les direction comme dirigée par un scul nomine et n'obéissant qu'à sa voix.
Il s agit donc là d'une véritable organisation que des wi*fo* habiles ont imaginée, et dont elles font aujourd'hui mouvoir les ressorts avec une adrcsse incontestable et, j usqu'ici, en faveur du Gouverncnicnt; mais il se presenterà un jour où celui-ci devra s arrèter dans la voie dcs concessions, et où sa constitulion, essentiellcinent ecelésias* tique, ne lui permettra pas, en ma ti ère de réformes, de dépasser certa ines limite: alors qu'arrivera-til? et ces memes bommes, contrairés dans lenrs desseins, ne tour-nerontils pas contre lui cette puissance dont ila disposent maintenant à son profit? Voilà ce que j'entends bien des personnes se deniander avec une sorte d'anxiété, en regrettant que l'on ne s'en soit pas tenu aux dispositions d'une notificatiou émanée, l'année dernièrc, de la Sécretairerie-d'Etat, et qui engageait les babitants de Rome à s'abstenir de tous ses brnyantes témoignages de reconnaissance envers leur Souverain. En les tolérant comme on l'a fait depuis, ce n'a été que fournir aux meneurs de cette multitude des occasiona plus fréquentcs de la rcndre plus docile et de mieux étendre leur empire sur elle.
Quant à l'objet principal de la eirculaire du Cardinal-Secrétairc-d'E tat, l'on croit que c'est colui d'établir ici une espèce de Conseil-d'Etat pour la discussion préalable des lois et réglemènts; mais le parti du progrès, ceux qui révent des fonnes gouverna-mentales se rapproebant des nfltres, ont vu dans cette mesure, et voilà l'explication de lenrs transports d'allégresse, une pierre d'attente sur laquelle, un peu plus tòt ou un plus tard, viendra se poser un systéme électoral, et qu'au lieu de députés choisis par le pouvoir, les provinces seront représentées près de lui par des mandataires que leurs propres stxflìrages auront désignes.
En un mot, et pour aller au fond des choses, il ne fa ut pas se dissimuler que l'Italie suibit, dans ce moment-ci, une véritable crise morale, dont Rome, ebo.se étrange, est d evenne le centre d'action, et que, d'une extrémité de la Péninsule à l'autre, deux idées d ominent les popola tions, l'unc d'obtcnir des garantics constitntionnellcs et l'autre de v oir l'étranger repasser les Alpes. On pourra les comprimer Iongtcmps ces deux idées, e mpéchcr que dcs esprits elles ne passent dans les choses, mais les anéantir et leur 8ter leur prestige, je crois vraiment que ce serait tcnter l'ùnpossiblc.
Ma le prime conseguenze dell'annunciata nuova istituzione sem­bravano veramente buone. Il 22 maggio il Ludolf avvertiva lo Scilla clic vi è un deciso miglioramento nell'aspetto delle cose di qui e nel contegno del Governo e tre giorni prima il de Liedekerke, nell'atto di lasciar Roma per Torino, sentiva di poter dare affidamento al suo Governo che tutto era calmo, che il partito reazionario s'era rassegnato, i ben pensanti erano soddisfatti e gli uomini del partito del movimenta