Rassegna storica del Risorgimento

STATO PONTIFICIO
anno <1939>   pagina <1116>
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Alberto M. Ghisa!berti
non si sentivano ancora abbastanza forti per tentare un'azione risolu­tiva. Insomma, la situazione era di gran lunga migliore di quella che aveva caratterizzato i primi mesi del pontificato.
Je croia pouvoir donner à Votare Excelleuce l'assurancc que je luisse cette capitale, ainsi que le pays en. generai, dans une situation plus fai te pour inspircr quclque sccurité au Gouverncmcnt Pontificai qu'assurcment ce n'était le cas pendant les preaùers mois du nonveaa règne. Le mouvement réactionnaire, suite inévitable d'une longue compression, se développait alors dans toute sa vioicnce, tandis qu'aujourd'hui il commcnce à subir l'influcnce dn temps et à s'uscr par sa proprc action.
Pour le moment donc, rien ne fait présager que la tranquillité publique puisse ètre sérieusement compromise sur aucnn point dcs Etals de l'Eglisc, d'autant plus que si d'un coté les hommes pratiqucs et raisonnables se montrent satisfaits des gages déjà donnés parie SaintPére de ses vucs élévées et de ses intentions bienfaisantes, de l'autre les hommes du mouvement, et qui voudraient, cornine cela s'cst vu quelquefois, sous le prétexte de cbanger les formes, s'emparer du pouvoir, ne se sentent cependant pas encore assez forts pour jeter la masquc, et qui tter cette attitude modérée qu'ils ont affecté de garder jusqu'ici et su en mème temps faire prcndre à leur parti avec nn ensemble et nne soumission trop remarqnables pour ne pas réclamer tonte l'attention et la vigilance d*nn Gouverncmcnt prévoyant, afin de ne pas se trouver désarmé le jour où, se dépouillant de son caractère d'emprunt et marchant franchement à son but, ce parti se separerà de Ini et viendra pcutètre audacieusement lui disputer l'autori té.
Belle speranze, certo, ma di scarsa durata. Sans un pian arróté et fermement suivi, le Pape aurait le chagrin de voir son pays s'agiter et peutetre l'Italie, scriveva il Rossi al Guizot. Ma il piano mancava e si andava sempre avanti col solito système de faiblesse et de tàton-nements. La Consulta di Stato rimaneva, almeno per ora, lettera morta; le dimostrazioni popolari riprendevano; e lo stesso annuncio della costituzione del Consiglio dei Ministri (motu proprio 12 giu­gno 1847), anziché metter tregua e calmare gli animi, suscitava dissensi, deplorazioni, recriminazioni. Il contrasto tra il presente e il passato, la inorganicità delle riforme e la loro inadeguatezza alla realtà dei mali, la pressione sempre più forte degli elementi liberali rendevano vane una volta di più le buone intenzioni. Tutto giungeva in ritardo, fuori tempo, e la mancanza di fermezza da parte del Governo rendeva più oscuro il domani anche agli occhi moderatissimi del de Liedekerke, che ai lasciava andare a conclusioni assai pessimistiche nel suo rapporto del 21 giugno da Torino.
. Je me bornerai à faire réssortir le fait qui, par sa gravite, me semole dominer tous les autres, et c'est celai qu'uussi souvent qu'U y a cu latte entro Ics potivoirs régu-liers et ce parti qui, BOUS les dehora d'une radecatlon étudiée, cherche insensiblement à s'y substttuer, l'avantage n'est malheureaement pas reste anx prenderà.