Rassegna storica del Risorgimento

MAYER ENRICO ; SISMONDI, JEAN CHARLES L?ONARD SIMONDE DE
anno <1940>   pagina <1025>
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Rapporti tra E. Mayer e G. C. L. Sismondi 1025
il suo dissenso dalle idee puramente economiche del Sismondi, già affiorate nei con*
vegm di Chène. E vero scrìve che il mio desiderio ardente per il miglioramento
morale delle classi lavoratrici della società è forse un ideale, ma molte cose che una
volta erano nn puro idealismo, sono oggi una realtà... così lavoriamo con carità e
fede;
GIUSEPPE CALAMARI
Noia. Le lettere del Mayer al Sismondi, che qui pubblichiamo, si trovano nella Biblioteca comunale di Pescia, Raccolta Sismondi , mobile A, cassetta 15, e comprendono i numeri 7980.
I.
Mcm cher Monsieur!
J'attendai chaque jour impatiemment la nouvelie de votre arrivée en Toscane* que plusieurs amis de Florence m'avaient promis de me transmettre de suite; mais vous devez'avoir gardé un parfait incognito, puisque ce n'est que hier, que metrou-vant chez les amis Senn, j'ai appris que vous vous trouviez depuis plusieurs jours à Pescia, sans qu'on n'en ait rien su à Florence.
Permettezmoi, mon cher monsieur, de venir vous féliciter sur votre arrivée. J'espère que Mesdames votre Epouse et votre Bellesosur auront sopporté sans incon-vénient les fatigues du voyage; vous devez avoir eu un bien mauvais temps, sourtout au passage dea Alpes. Je pensais souvent à Vous pendant que je descendaìs molìement le RhSne et que je traversais la Mediterranée, paisible corame un lac, quoique j*eusse pria le large pour toucher la Corse. Je suisarrivé sans fatigue, et le ma tin du 19 Février* j'ai en le bonheur d'embrasser ma mère, que j'ai trouvée en parfaite sante, ainsi que les autres individua de ma famille. Je sais que la ménte consolation ne vous attendait pas à Pescia, mais j'ai été cependant bien aise d'apprendre, que l'état de sante de Madle votre nièce n'est pas tottt-à-fait aussi aliamiant que vous paraissiez le craindre.
Donnez-moi, je vous prie, de vos nouvelles. Je ne veux pas ètre indiscreta mais j'espère que vous croirez que c'est bien sincérement que je désire savoir comme voua étes, et ce que vous faites. J'espère que ce temps sombre ne vous fait pas regretter Chène; je ne sais où le soleil d'Italie est alle se cacher. Je n'ai pas encore été àFlorence, et je n'ai presque pas quitte la maison; je ne saurais dire le soir ce que j'ai fait tout le jour, si ce n'est que j'ai joui des douceurs de la vie domestique, dont j'étais prive depuis bien longtemps. Mes seules occupations audeliors ont été l'Ecole d'Ensei-gnement Mutuel, et l'Asyle de l'Infance, et j'ai été charme de trouver comme ces deux établissements cheminent bien. J'espère que Pescia ne resterà pas en arrière du reste de la Toscane, et votre presence et celle de vos dames sera sans doute marquée de cette bienfaisance active qui vous caraetérise.
Àgréez, mon cher Monsieur, et faites agréer à vos Dames l'assurance des senti-mcnts inaltérablcs d'estimo et de reconnaissance de
votre très dévoué Livoume, 7 mare 1836. H. Mayer.
IL Mon cher Monsieu*,
Votre dentière lettre au lieu de me trouver à Livourne, est venne me chercher à Florence. J'y avaia été appelé par une triste cause, mais quand l'effot n'en est pas fatai, 0 faut dire comme les Anglais all' well, that ends wel.1.
Le fait est que mon frère Eugène avaii été atteint par une infiammation au cervean qui mit pendant quclqucs jours sa vie en danget; c'était une perniciosa quMl