Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; DIPLOMAZIA ; DUE SICILIE (REGNO DELLE) ; SARDEGNA (
anno <1947>   pagina <18>
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18 Guido Qua zza
A ciò contribuiva sempre secondo il Collobiano tinche il desiderio di ottenere da parte del duca di Genova la rinuncia formale, fino allora mancata, alla corona siciliana. Era questo un atto necessario per il ristabilimento di rap* porti cordiali; C'cst là une all'aire qu'il faut absolument tcrminer d'une manière authentique et formelle soit dans l'intérct de nos rapports avec cet important pays, comme pour la dignité du roi, à laqnellc la durée d*une pareille inccrti-tude ne petit que nuire beaucoup . 0
Il Perrone ordinò il 28 agosto al Collobiano di adoperarsi per interessare il Governo napoletano alla causa nazionale; ma mancava ormai quella fiducia ebe a tale scopo sarebbe stata necessaria.
Le pays de Naples, qui à lui-sevi peut-étre compi* pour un tiers de la Pénin-sule, ne gémissait pas avant le grand mouvement de la réforme sous Voppression étrangère et, quelle qu'ait été et puisse étre Vissue des événements dans aucun cas, on n'y peut s*attendre à s'y voir menaci. Cette considération commune à tous les partis et à toutes les classes y modifie de beaucoup Vélan contre Vennemi commun de VItalie Ce n'est en effet que lorsqu'un intérit quelconque, senti et apprécié par toutes les couches de la société, se trouvefortementfroissé, ou menate de Vitrc, que la disposition politique d'un peuple devient nationale et le pousse à Venergie et à Vaction. Ce qui est loin d'ètre ici le cas. Cependant il est une classe, qui à Naples comme aìlleurs se trouvait susceptible de sentir et d'apprécicr des intérSts que Von pourrait appeler ab' straits, comme peut Vitro pour ce pays celui de Vindépendance de la haute Italie. Mais dans cette classe la mantàre de voir y est extrSmement divergente, et lors mime que ce Souverain proclamait son adhésion à ce noble principe national et quii envoyait des troupes pour le soutenir, ce principe était bien loin d'irte admis et professe par tonte la classe dont il s'agiti plus encore ceux-mémes, qui paraissaient mieux le comprendre et qui s'agitaient le plus pour le faire comprendre aux autres, n'y voyaient encore qu'un moyen d'une riforme dynastique, à laquelle le peuple proprement dit, Varmée et la grande majorilé des personnes éclairées répugnaient essentiellement. Cependant cette tendance, qu'il est inutile de qualifier maintcnant, quoique voilée du pretexte de la cause italienne, perca par les grands efforts du parti qui voulait la propagar. Cette mime tendance trop violamment secondée et appuyée par les siciliens, qui croyaient dans la réforme dynastique le Seul moyen de conserver le principe de leur revolution sans se séparer de Naples, amena la crise sanglante du 15 mai: et la réaction militaire, qui éclata à cette malheureuse epoque, nefut que la conséquence de la conviction generale que la cause ou Vintérit italien n'étaienl pour rien dans le bui des exigences et des pretensione du parti qui venait de succomber. Il n'en était que trop ainsil Aussi dèe lors toute sympatkie pour nous, pour les succès de nos armées s'ajfaiblii considérablement et le rappel des troupes ne fut vraiment blàmè et improuvé ici que par les lambeaux du parti antidynastique, qui naturellement faisait cause commune avec la Sicile, qui avait de plus fortes raisons encore de lenir les forces du Roi occupées ailleurs.
Cependant cette mesure, qui d'une manière presque trattreuse privait Varmée d'Italie d'un contingent appélé à jouer un rle aussi important, ne laissait pas que
l) Collobiano, 31 agosto 1848. Cfr. sulla questiono siciliana in rapporto ai Piemonte la raccolta di fonti Sicilia e Piemonte nel 1848-49, Roma, 1940, a cura del R. ABCH. DI STATO DI PALERMO.