Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; DIPLOMAZIA ; DUE SICILIE (REGNO DELLE) ; SARDEGNA (
anno <1947>   pagina <38>
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38 Guido Quazza
DIVERGENZA SOSTANZIALE DI PIIINCIPÌ E DI METODI FRA I DUE FOLI DELLA PENISOLA
Il primo segno del nuovo spirito fu l'arresto dei principali promotori della giornata del 15 maggio, iniziato nel luglio. Secondo segno fu 1 ritiro del Cariati dal governo ritiro che portò al potere alcuni rappresentanti dell'antico ceto diri­gente, l) Il nuovo presidente del consiglio e ministro degli esteri, Giustino For­tunato, nominato il 7 agosto, intensificò con vari provvedimenti, tra cui l'erezione della polizia a organo autonomo, l'opera repressiva, che si estese piò. tardi con numerosissimi arresti a tutta una vasta associazione liberale, la setta dell' Unità italiana. *) XI ritorno dei Gesuiti costituì un'altra prova della nuova atmosfera che s'andava addensando nei cieli napoletani.3) Ecco come il Collobiano descri­veva il brusco giro di vite dato al sistema governativo borbonico col muta­mento ministeriale:
Ainsi que Vadminìstration [Cariati] se trouvait composée, elle ne reponda.it vraiment. à aucun principe, cor elle manquait tout-àfait de ce que Von appelle homogènéité. Le ministre de la guerre, prince Isckitella, celui de Vintérieur Longo­bardi, sont, sane vouloir Vavouer essentiellement, retrograde, tandis que leurs col-lègues aux département des finances, de Vinstruction publique appartiennentauprin­cipe d'un progrès plus ou moins rapide, tout enfaisant patte de velours pour pouvoir nuancer avec le reste du Cabinet. Le prince de Cariati, président de ce consci!, compose d elementi cussi inconciliables, quoique d'un caractère loyal, ferme et éclairé, ne pou-vait rien ou bien peu sur l'economie du regime qui flottali ainsi entre deux causes, pas assez mal pour le taxer de réactionnaire, pas assezbienpoury entrevoirla volonté ou au moins le désir de se maintenir dans cette voie legale qui laisse supposer quelque contròie ou la conscience d'une espèce de responsabilité.
X1adminìstration fonctionnait mal, et les remontrances tris sages et ore peut dire courageuses du président du conseU près du roi étaient infructueuses par la rai-son que St M. n'a pas Vhabitude de se prèter aux raisonnements de ses ministres, dont il n'apprécie que les expédients plus ou moins urgents et parco que la manière de voir du prince de Cariati n'Stait pas, et n'avait jamais été excessivement goùtée à la Cour. Cependant ce noble caractère, qui présente à Naples un véritable phénomène, ne pouvait plus s'accomoder d'un tiraillement qui devenait chaque jour plus sensible et dont la santi s'alterna dune maniere allarmante. Le prince reitera avec instance sa demando de retraile et cette fois sans attendre de réponse il abandonna le ministèro et se retira à la campagne.
TI fattui doncpourvoir et, comma les mesures de rigueur, qu'on appelle de pré-caution, voulues par la camarilla, n*avaient pu jusqu'ici avoir qu*une exécution tré incomplète à cause de Vétérogénéilé ministerielle, la camarilla, dont il est question, profila de la circonstance pour mieux nuancer le ministèro, Aussi les deux fonction-naires retrograde restèrent-ils à leurs postes comme le noyau de la nouvélle admìnis-tration, qui se composa de membres qui pouvaient leur ètre assortis.
i) Collobiano, 13, 14, 21, 30 luglio; 4, 10 agosto 1849.
2) Collobiano, 16 e 19 agosto 1849. Cfr. G. PALADINO, Il processo per la setta, dell' Unità Italiana eia reazione borbonica dopo il 1848, Firenze, 1928.
3) Collobiano, 29 agosto 1849.