Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <59>
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Una fonte diplomatica, ecc. 59
avec une remarquablu célérité, puisque je l'y ai recuc le dimanche 24, dans le courant de l'après-dinée.l)
Le lendemain 25, vera onzc heurcs da matin, le Saint-Pére voulait bien m'admet-tre en sa présence pour lai présenter ladite lettre. Hier, 26, le Pro-Secrétaire d'État, Cardinal Antonclli, me transmettait, mais en originai seulcment, Son Eminence n'ayant à sa disposition qu'un trèa-petit nombre d'employés, soffisant à peine aux expédi-tions argentea de sa chancellerie, la réponse de Sa Sainteté à riotre auguste Sonverain; et aujourd'hui, 27, je m'empresse à mon tour de l'envoyer, sous ce pli, à Votre Excel-lence pour étre remise à sa haute destina tion. 3)
Vous me permettrez maintenant, Monsieor le Ministre, de faire suivre ces pre-mières lignea de qnelques détaila sur ce qui s'cst passe à mon audience.
Après avoir en peu de mot instruit le Cardinal Antonclli du motif qui me le faisait désirer, et lui avoir commnniqué la copie, dont j'étais munì, Son Eminence est entrée chez Sa Sainteté et prcsqn'immédiatement en est rcssortie pour m'y introduire, et s'est ensuite retiréc.
Le SaintPére, qui revenait de l'église catbédrale, où il avait officié pontificale-znent à cause de le solcmnité du jour, ne s'était pas meme donne le temps de reprendre son costume ordinaire, pour me proaver sans doute combien il était sensible à cette marque speciale d'intérét de la part du Boi et empressé d'en recevoir l'expreaaion.
Sa Sainteté, après m'avoir, suivant son bienveillant usage, adreasé quelquea paroles pleines de bonté, me fit signe de m'asseoir sur le fauteuil qui se trouvait vis-à-vis d'elle, et dont la séparait sa petite table à écrire, et prenant l'avance sor moi, me demanda ma lettre, sans me laisser le temps de la lai remettre.
Gouvernement qui actaellement existe de fedi à Home, vous agirez de'concert avec les autres Membrea du Corps diploma ti rpie, mais si panni ce Corps il y avait diver-gence d'opinion à ce su jet, vous aurez à régler votre conduite sur celle que le Souverain Pontife suivra vis à vis le susdit Gouvernement.
Je saisis cette occasion, Monsieor le Comte, pour vous renouveler l'assurance de ma haute considération. Lightenvelt.
!) La Haye, le 14 Décembre 1848. Très Saint Pére, les grave événe-ments qui vicnnent de se passer à Rome et qui ont engagé Votre Sainteté à quitter momentanément la capitale de Ses Ètats et à se retirer dans un Royaume voÌ3Ìn, m'ont cause une impression dea plus pénibles. Le vif intérét que je prenda à tout. ce qui concerne la personne de Votre Sainteté et l'attachement inviolable que je Lui ai voué me font sincèrement partager les afHictions dont Son noble coenr est abreuvé. Je supplie la Providence divine, qui dans Sa sagesse règie et modère les destinées des Princes et des peuplcs, de vouloir mettre bien tot. un terme .aux tribulationsv douloureuscs que Votre Sainteté éprouve et, en exaugant Ses prìères ardente, de voulobr rendre au monde l'ordre et la paix, conditiona inséparables, à je ne me trompe, d'une liberté véritable et digne de l'homme et da chrétien. Puisse l'expresaion de ces sentiments sincères porter quelques conso* iatlonj) à Votre Sainteté et Lui donner une nouvelle preuve de la haute estime et de la profonde venera don, avec lcsquelles je suis, Très Saint Pére, de Votre Sainteté le bon et sincère ami Gmllaume>>i
2) La breve lettera d'accompagno dell'Antonelli è acclusa al rapporto con la risposta del de Liedekerke del 27. Non c'è, invece, copia della lettera del Pontefice. L'H dicembre anche Francesco V dì Modena aveva scritto a Pio IX: ved. E. MICHEL, tino scambio di lettere tra Pio IX e il duca Francesco V di Modena nel dicembre 1848, in Rassegna Storica del Risorgimento, a. XI (1924), fase. Ili, pp. 745-747.