Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <60>
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Alberto M. ChlsaìimUl
ce Elie me fait d'autant plus de plaisir me dit il en la prenant de mes ma ius-que c'est la première que je regois dans mon exil, et que vous savez, mon cher Cointc, de quelle estime je suis pénétré pour votre excellent Souverain.
Ayant alors rompu le cachet et degagé la lettre de son enveloppe, il se mit à la lire à haute voix et fut si touché des expressions bien faites, il est vrai, pour produire cet effet qu'elle contenait, que je vis ses yeux devenir humides, et qu'ayant fini de lire, il s'écria d'une voix èrano: Que le Dieu des miséricordes Lenisse votre Roi, toute sa famille, son peuple, et lui épargne surtout la cruelle, Panière épreuve qaè je subis aujourd'hui, celle d'avoir été payé de mes hienfaits et de mes concessions par une noire ingratitude, poussée, vous ne Pignorez pas, jusqu'à la violence.
Je veux dès demain, mon cher Corate, répondre à cette bonne lettre, qui est venne si efficacement me consoler sur cette terre étrangere, et pour cela faire je m'affran-chirai des formes ordinaires qui entraineraient une trop grande perte de temps. D'ail-leurs mon coeux conserverà mieux encore que le parchemin les sentiments que je lui exprimerai, à votre digne Prince.
Je vous ferai envoyer aussi dès demain cette réponse, afin que vous la trans-mettiez de suite à sa destinaLion.
Sur ces entrefaites le Cardinal Antonelli étant entré pour annoncer au Saint-Pére une deputation a laquelle il avait également accordò une audience, cette circons-tance mit fin à la mienne, et le Saint-Pére, que je devaia revoir encore un peu plus tard avec le Corps diplomatique, me eongédia en me donna nt de nouveaux témoignages de cette bienveili ance dont il daigne m'honorer.
Postscriptum. Je ne manquerai pas, d'ailleurs, de me conformer soigneu-sement aux instructions que Votre Excellence veut bien me donner dans la susdite dépéche et que j'ai mème déjà prévenues, en n'ayant plus aucun rapport officiel avec le Gouvernement de fait qui esiste actuellement à Home, et contre les actes duquel le Saint-Pére n'a cesse de protester hautement,les déclarant nuls et corame non avenus.
vra.
N. 328.
Secréto Mola-de-Gaète, le 31 décembre 1848.
Monsieur le Ministre,
L'établissement d'une Junte Suprème d'État, déliberée et decretée par les deux chambres romaines, dans lenr séance du 11 courant, mesure qui assurément ne légi-timant pas le Gouvernement de fait existant a Rome, depuis le depart du Souverain Pontife, mais qui du moina en régularisait l'action pratìque, et larendaitplus efficace ponr le maintien de l'ordre, ce besoin suprème du moment, devait donner lieu, et a en effet provoqué une nouvelle protestation de Sa Sainteté: du moment surtout où elle croyait devoir persister dans sa ferme intention de ne pas résoudre, au moyen de quelque transaction (et les occasiona n'ont pas manqué pour piacer la question sur ce tenram), les graves difficull.es, actuellement pendantes entre son Gouvernement et celai intrns.J)
M È la protesta di Pio IX del 17 dicembre Per divina disposizione, della quale sono accinsi alla lettera l'originale a stampa e una traduzione francese. Vi è purè la tr-ad, frane, della nota dell'Antonella del 23 dicembre. Ved. SPADA, op. cit., voi. HI, pp. 64-65.