Rassegna storica del Risorgimento

1848-1849 ; LIEDEKERKE DE BEAUFORT (DE) AUGUSTE ; REPUBBLICA RO
anno <1948>   pagina <63>
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Una fonte diplomatica, ecc* 63
IX
N- 330. Mola-de-Gaète, le 9 Janvier 1849
(Vaie de Naplcs et de Marseille)
Monsieur le Ministre,
Le Corps diplomatique, pax Porgane de son doyen, Monsieur le Due d'Harcourt, ayant fait exprimer au Saint-Pére son respectueux désir, à l'occasion du renouvelle-ment d'année, de pouvoìr déposer à ses pieds l'hommage collectìf de son dévoùment et de sa haute vénération, le Cardinal AntoneUi, ProSecrétaire d'État, après avoir pris a ce sujet les ordres de Sa Sainteté, avait informe Monsieur l'Auibassadeur qu'elle nous recevrait bien voloutiers, soit le jour de Noèl, soit le premier de Janvier, a notre choix et convenance.
Or, comme plusieurs de mes honorables collègues, un pcu fatigués, et cela se conQoit sans peine, de la monotonie de leur séjour à Caete, du sombre aspect de cette forteresse, bérissée de canons, et qui n'est gucrc peuplée que de soldats, avaient ma­nifeste l'intention de s'en éloigner pendant quelques jours, pour aller finir moina tristement l'année à Naples, où, avec l'insouciance qui caractèrise les babitants de cette grande ville, les plaisirs, que l'hi ver amène à sa suite, se succèdent avec le mime entrain que dans des temps ordinaires, l'on pronta dono de la bienveillante latitude laissée par le Souverain Pontife, et notre audience eut Iieu le lundi 25 de Décembre.
Votre Excellence trouvera ci-joint le discours prononcé à cette occasion, et au nom du Corps diplomatique, par Monsieur Martinez de la Rosa, ainsi que la réponse du SaintPére; le premier s'est exprimé en frangais et le second en italien.1)
En sortant de chez le Pape, nous nous sommes rendus, également en corps, chez le Roi (dont GaSte est devenu la residence presque fixe), qui nous a recus entouré de tonte son auguste famille, et fìnalement chez le doyen du Sacre Collège, le véné-rable Cardinal Macchi, lequel avec ce tact et cet esprit pratique qu'il a acquis dans ses différentes missions à l'étranger, nous a tenu un fort bon discours, et ayant, dans une juste mesure, tout le mérite de l'è propos.
Votre Excellence, si j'avais l'honneur d'ètre auprès d'Elle, m'adresserait proba-blement maintenant cette question: Mais comment se fait-il que Monsieur d'Har­court n'ait pas prononcé le discours puisqu'il e9t votre doyen, et que ce soit l'Ambas-eadeur d'Eapagne qu*ait parie en son Iieu et place? Est-il donc tout-à-coup tombe nialade? Pas précisément dans le sens que l*on donne ordinairement à cet mot, mais politiquement oui. Voici en peu de mots ce qui s'est passe:
Ce diplomate, après avoir prète son concours efficace au départ d'un auguste personnagc, s'étant vu dègù dans son attente de le conduire en Francc et d'y jeter le poids de sa présence dans la balancc électorale du General Cavaignac, avait néces-sairement conserve de cette circonstance quelque irritation, et trouvant ensuite comme tous les esprJts qui envisagent froìdement la question que le séjour du ménte personnage, à Gaéte, se prolonge outre mesure, a era que cette démarche du Corps
ij Accluso al rapporto è il testo francese del discorso del Martinez de La Rosa. La risposta del Papa è data nella trad. francese.